2006/11/23

Mondialisation

Cours sur la mondialisation dans cette nouvelle session qui semble très intéressant. Mis en commun avec les connaissances acquises dans le cours précédent de macroéconomie, quelques concepts risquent de s'éclaircir. Sur le même sujet :

- Adhésion du Vietnam à l'OMC
- La Chine recherche des investissements étrangers de qualité
- La relation Chine-Inde, aka Chindia
- La montée de la production en Inde
- Comparaison des marchés de l'Inde et de la Chine (Deloitte)
- Le marché de consommation en Chine (Boston Consulting Group)

2006/10/30

Belle initiative

Avis aux sceptiques : la théorie économique et la pratique convergerait !

Sur le management

Quelques articles :

Think you're a great leader? Try doing the work of those you lead.

Surviving with difficult co-workers

Rethinking the value of talent

What gets workers working

Raconter des histoires

Tout le monde aime se faire raconter des histoires.  Que ce soit le roman, la politique, la chanson, le sport, les téléromans, les états financiers ou un MBA, c'est ce qu'on recherche en fait : une histoire.

Série d'articles très intéressantes sur la voie du succès au 21e siècle : l'art de raconter une histoire.

Faire parler les chiffres

Après Modèles d'aide à la décision, c'est au tour des statistiques cette session.  Un petit article qui nous dit de nous méfier de celles-ci.

En prime, tout plein de chiffriers Excel !

Ségrégation

Séparer les gars et les filles dans les écoles ?  Honnêtement, je n'ai aucune opinion sur le sujet.  Mais reste qu'après avoir étudié 4 ans et ½ dans un milieu très majoritairement masculin, je peux voir les différences cette année dans une classe moitié-moitié.  Il y a des avantages, il y a des inconvénients.

Chine VS Tibet

C'est bien beau étudier l'émergence économique de la Chine, mais une histoire comme ça, ça donne froid dans le dos.  Après avoir été à Dharamsala et avoir pris conscience des attrocités commises par le gouvernement chinois, une réflexion s'impose.

Les 100 ans d'Ayn Rand

Ainsi donc, la romancière et philosophe russe Ayn Rand fêterait son 100e anniversaire de naissance.

Un texte sur la gestion par consensus, écrit en 1965, mais toujours aussi actuel.

Et que dire du projet de film d'Atlas Shrugged, mettant en vedette Angelina Jolie !

(via le Kiosque Média)

2006/10/03

Les mauvais et les bons employés

Discussion en cours aujourd'hui sur l'énergie qu'un gestionnaire doit consacrer à gérer les mauvais employés.  Montage de dossier, supervision, motivation, etc.

Et les bons employés eux ?  Un bon article sur les A Players dans le Harvard Business Review de septembre dernier.

2006/09/28

10 mythes du monde des affaires

Essayons d'éviter ces 10 mythes :

Revenues are good, costs are bad.  We should give our customers what they want.  Sales reps should sell, operations should fulfill orders.  All customers should get the same great service.  Supply chain integration is a great goal.  If everyone does his or her job well, the company will prosper.  If you are promoted, you should keep doing what brought you success.  Business cases can drive significant change.  Big changes can't be done without crisis.  Don't change a good thing.

Encore le PMBA

Un autre texte sur le Personal MBA.  Et alors, un MBA traditionnel, ça vaut la peine ou non ?  Je ne crois pas qu'il y a de vraie réponse...  L'opinion de Mintzberg :

"The MBA is flawed in the sense that it's business education pretending to be management education," says Mintzberg, author of Managers, Not MBAs (Berrett Koehler, 2004). "You're gonna get a heck of a lot more management [education] from reading this stuff than in an MBA program." The best way to learn management, he argues, is to manage and then examine and learn from the experience.

Excel : outil sous-estimé

Dans le cadre du cours Modèles d'aide à la décision, on a la chance de repousser les limites du logiciel Microsoft Excel.  Même après un bac en ingénierie, l'utilisation du solveur est particulièrement surprenante.  Un article qui démontre jusqu'à quel point cet outil peut être puissant.

MBA à venir à l'Université de Sherbrooke ?

Connaissant l'intérêt de l'Université de Sherbrooke, mon alma mater, pour les programmes d'apprentissage par projets, est-ce que leur MBA serait la prochaine étape en ce sens ?  L'Université de l'Ohio se lance.

Ayant servi de cobaye au programme maintenant en place dans le département de génie électrique/informatique, je vois les avantages de la chose, mais je me permets d'émettre certains bémols.  En fait, je crois que ce type d'enseignement révèle encore plus les habiletés pédagogiques des professeurs.

Après une session du MBA HEC, j'aurais la première impression qu'un programme d'APP serait avantageux dans 60% des cas.

L'approche pour les PMEs

Une étudiante a mis sur la table un sujet très intéressant dans un cours cette semaine où on discutait du type de gestionnaire nécessaire pour réussir dans une organisation.  Son point : on parle sans arrêt des grandes entreprises, mais on ignore souvent le monde des PMEs.

Bien sûr, certaines aptitudes s'appliquent dans tous les cas, mais d'autres semblent plus nébuleuses...

Stocké dans mon bloglines, un article qui traite exactement ce sujet.

Jack Welsh le prof

Jack Welsh qui donne des cours de management appliqué au MIT Sloan School of Business.  Ça doit écouter en classe.

Us and Them

Lecture plus tôt cette semaine sur la polarisation possible dans le milieu de travail : les gestionnaires (aka les boss) d'un côté et les autres employés de l'autre.  Il y a bien entendu des moyens de restreindre l'écart entre les deux groupes, mais il reste que l'effet de groupe semble être ancré profondément dans la nature humaine.

Pour s'en convaincre, il suffit de visionner ce touchant documentaire d'Enjeux sur le sujet de la discrimination.

La Chine et l'Inde, l'Inde et la Chine

Deux pays à la mode.  Au niveau de l'éducation, c'est toutefois de l'Inde dont on entend parler le plus souvent, probablement parce que le réseau universitaire indien est beaucoup plus réputé.  Un article de l'AMBA sur le sujet.  Et un autre du CS Monitor.

Du côté de la Chine, SRC présentera de nouveau l'excellent documentaire China Rises.  À voir ou à revoir.

Belle gang de tricheurs

Si on se fie à une étude qui vient de paraître, j'ai toutes les chances d'être un tricheur.  En effet, en première position, 56% des étudiants au MBA admettent avoir triché et, en deuxième position, 50% des étudiants en ingénierie admettent la même chose.  Ayoye !

De la politique

Intéressante entrevue de Bill Clinton au Daily Show où l'ex-président parle de son Global Initiative.  Libéré de la polarisation politique, il croit être en mesure de favoriser des changements réels qui n'ont rien à voir avec les allégences de tous et chacun.

Dans la même lignée du Inconvenient Truth de Al Gore dans le fond.

2006/09/04

La curiosité scientifique

Un peu hors-sujet, mais étant donné que ça allie l'éducation et les sciences, un petit débat sur le sujet.

Le NEC plus ultra du piratage

C'est quand même incroyable : une compagnie entière (NEC) s'est faite copier en Chine.  Pas juste un produit ou un brandname, l'organisation au grand complet !

L'art du feedback

Présentation de 2 minutes demain sur l'habileté de gestion la plus importante selon nous.  Ensuite, séance sur le feedback.  Et si on jumelait les deux ?  Si donner le feedback était l'habileté de gestion la plus importante ?

2006/09/03

Quelques citations

La carte n'est pas le territoire.

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Je parle lentement parce que je suis pressé.

Apple VS IBM

En pleine lecture du livre de Louis Gerstner Jr. qui a amorcé le revirement de situation chez IBM.  Par hasard, je viens de tomber aussi sur une (excellente) présentation de Steve Jobs faite au MacWorld en 1997.  À ce moment, on se retrouve dans une période où Apple est en pleine décroissance et où il vient de prendre les reines de la compagnie il y a 4 semaines.  Étrangement, on retrouve exactement les mêmes points que chez IBM !

Ce qui ne fonctionne pas

Apple has become irrelevant.

Apple can't execute anything.

The Apple culture is anarchy, you can't manage it.

Ce que Steve Jobs répond à cela

Apple is extraordinary relevant is some incredibly important market segments (education and creative design).

Apple is executing wonderfully in many wrong things.  Extraordinary people work at Apple but they are doing wrong things, because the plan has been wrong.

People can't wait to fall into line behing a good strategy.

Le savoir relatif

En ces temps d'initiations, quelles sont les références sociales/culturelles/économiques/etc. des derniers entrés à l'université ?

Ce qu'on devrait apprendre à l'école

One last thing: the purpose of going to school is not to prepare for working but to prepare for living. Working is a part of living, and it requires these kinds of skills no matter what career you pursue. However, there is much more to life than work, so study what you love.

- Guy Kawasaki

De la présentation PowerPoint aux conversations d'ascenseurs, en passant par l'art du meeting, ce qu'on devrait apprendre à l'école.

Une autre réflexion, un peu plus poussée, sur le même sujet.

Et une dernière, sur l'art de la négociation.

(tout ça, via PédagoTIC)

Poésie managériale

Un poème de Rudyard Kipling qui est supposément souvent cité par des gestionnaires.  Inspirant.

L'important, c'est de participer ?

En attendant Gestion stratégique 1 et 2, un article sur la stratégie de l'auteur du livre Hardball, qui nous rappelle que les gestionnaires doivent jouer pour gagner.

On va en attendre parler

À la fréquence à laquelle les professeurs discutent du cas Enron dans les cours, c'est à se demander de quoi ils pouvaient bien parler avant ce scandale.  Ce qui est un peu frustrant par contre, c'est qu'à toutes les fois que le sujet est abordé, ce n'est qu'en surface, car "dans le cas d'Enron, c'est un peu plus compliqué que ça..."

De toute façon, la culpabilité de Ken Lay n'est même plus certaine.  La mort, la dernière stratégie ?

2006/08/23

Éduquer

Avec le management et les technologies, l'éducation représente assurément un sujet qui me passionne.  Et vraiment dans le sens de passion : il ne faut pas trop me partir sur le sujet parce que je n'en démords pas !  D'ailleurs, je vois clairement les liens qui unissent les trois champs.  Entre autres, la synthèse d'une situation complexe afin d'avancer ou de l'expliquer.  Et en ce sens, le contact avec les autres demeurent probablement la complexité maximale !

Pour revenir à l'éducation, on n'entend plus beaucoup parler de la réforme ces temps-ci.  J'espère quand même que certaines personnes au ministère continuent de regarder du côté de la Suisse, notre modèle de base...

L'évolution des médias traditionnels

Tiens, tiens...  Les ventes de Time Magazine qui péréclitent.  Les blogs de journalistes qui se multiplient.  Les croisements inter-médias de plus en plus nombreux.

Un billet intéressant de Mario. 

L'éducation du 3e âge

Wow !  Dans la lignée de ce billet sur la recherche de quelque chose de plus grand, cette proposition que s'apprête à faire Harvard aux nouveaux retraités :

Enrollees would use their years of experience in science, government, business, or the arts to solve social problems. [...] step one in seeing the elderly as a source of wisdom rather than a national burden.

2006/08/22

Meeting matinal

Dans mon ancien monde, j'avais pris l'habitude du meeting du lundi matin.  On se retrouvait alors (directeur général, ventes, ingénierie, achats, production) autour de la même table pendant environ 2 heures (tout dépendant de la situation - surtout - et de l'humeur générale - un peu).  Au menu : un peu de tout, en partant avec le récit de notre fin de semaine et en finissant avec les situations problématiques.

Lors de la prise de contrôle de la compagnie, la nouvelle direction n'a pas maintenu ce rituel... avec des résultats en conséquence.

Une lecture sur le sujet du morning meeting.

À la recherche de cadres

Ça fait plusieurs années qu'on entend parler du manque à venir de cadres et de haut dirigeants.  Un article intéressant sur le sujet.

En espérant que ça se poursuive au moins pendant un an !

2006/08/18

À la mode : l'environnement

Dans la lignée de GE et de son programme ecoimagination, le green movement est désormais à la mode (ou vice-versa).

Culture américaine des affaires

Pour revenir rapidement sur ce post, un petit article qui nous dit que peu importe ce qu'on peut en dire :

The American way of doing business...is still admired in most of the world.

Si on se fie à la façon dont les Chinois parlent de New-York, je ne peux qu'aller dans la même direction.

Un boss ?

Tu vas faire un MBA ? Tu veux devenir un boss ?

Ce qui est certain, c'est que tout le monde apprécie un (bon) boss.

KPMG

Pour revenir rapidement sur le choix de carrière, je ne sais pas encore exactement quelle est la nature des ouvertures chez KPMG, mais ce qui est certain, c'est qu'il y en a !

Les tout débuts d'un CEO

Au cours de la dernière année, j'ai travaillé sous les ordres de 3 CEOs différents. Dans deux de ces cas, ils venaient tout juste d'entrer en poste ou tout comme.

En tant qu'employé, il a été fort intéressant de voir quelles ont été les premières actions qu'ils ont effectuées. Selon cet article, les 100 premiers jours sont cruciaux.

De mon côté, j'irais même plus avec les 10 premiers jours. Principalement au niveau de l'évaluation du personnel. L'identification des joueurs clé fait en sorte que ce sont ces derniers qui donneront l'image initiale de la compagnie. C'est donc dire que si les mauvais joueurs sont identifiés, l'image pourra être erronée.

Marketing

Pas encore de cours de marketing, mais ça s'en vient...
Rendu là, il ne faudrait pas tomber dans le panneau des 10 erreurs les plus fréquentes en marketing !

Quelques autres lectures portant sur le marketing :
Les femmes de Nissan
L'innovation commence avec le client

Acheter localement ?

Un organisme comme Équiterre mentionne souvent qu'il est préférable d'acheter localement.

Est-ce toujours vrai ?

Concours pour enseignants scientifiques

Les sciences et plus particulièrement la vulgarisation scientifique m'intéressent vraiment. Un peu plus et j'enseignais les sciences au secondaire dans un passé assez récent.

Ce qui m'attire dans ce monde, c'est principalement l'idée d'analyser un sujet en profondeur pour ensuite synthétiser le tout (la vulgarisation quoi !). Pour ce faire, ça prend une curiosité assez spéciale et aussi, une bonne culture générale et un certain sens de la débrouillardise.

Toutes ces caractéristiques sont illustrées dans ce concours pour les enseignants de sciences.

Passions

Rencontre avec le service de placement hier. Plusieurs conseils donnés, sur le CV entre autres. Mais aussi, une recommandation : penser au plus vite à son choix de carrière. C'est un peu vague, mais reste qu'on suggère de se concentrer sur deux choses. Ses forces et faiblesses. Ses passions.

Je vais laisser faire mes forces et faiblesses pour l'instant.
Pour ce qui est de mes passions, quelques-unes me viennent instantanément en tête :

Technologies
Musique
Écriture

Journaliste pour le Rolling Stones Magazine, ça en couvre au moins deux non ?

Fondateur de Pandora, ça en couvre encore deux !

L'ère numérique

C'est frappant de voir toute la place que prend le numérique aux HEC. Que ce soit avec Zone-Cours, HEC en ligne, l'agenda web ou le site personnel WSS ou les bases de données accessibles de partout, beaucoup de ressources sont accessibles uniquement en ligne.

Parmi les secteurs directement influencés par ce passage au numérique, on pense tout de suite au monde culturel (musique, cinéma et bientôt les livres). On retrouve aussi toute l'industrie journalistique. En ce sens, un excellent article du American Journalism Review et, en parallèle, la réaction du Guardian.

Mine d'or pour les travaux

Un recueil des citations politiques et historiques.
(via le Kiosque Média)

Le conteneur

Une série d'articles intéressantes sur le monde du conteneur.
(via le Kiosque Média)

La Chine

Discussion intéressante hier soir avec des étudiants chinois au MBA anglophone.

La Chine demeure pour moi un sujet central. J'essaie toujours d'en savoir un peu plus sur l'état actuel des choses et surtout, sur l'avenir économique/social/culturel de ce pays intrigant.

En vrac, une série de lectures portant sur le sujet :

Un livre à lire (en français) sur Mao
Un livre écrit par un correspondant ayant passé 7 ans là-bas
L'influence de la Chine sur la Corée du Nord
Le nouveau train menant au Tibet
La pollution en Chine
La venue des Olympiques en 2008
Les opportunités d'affaires en Chine
Les besoins en termes de management et d'éducation
Sun Tzu : the Art of War
Google en Chine
L'économie chinoise en général

2006/08/15

World Jump

Une petite dernière pour aujourd'hui. S'il y en a qui remettent encore en question le pouvoir d'Internet, jetez un coup d'oeil à ce site et aux résultats.

(via ipub)

Racisme

Aujourd'hui, atelier sur le culture du MBA. En gros, c'était destiné à l'intégration des étudiants étrangers (qui forment quand même 60% des étudiants du MBA aux HEC). En fait, je dirais plus que c'était destiné à la coopération avec ces étudiants et aux difficultés qui pourront être rencontrées.

Un seul thème n'a pas été abordé : sommes-nous racistes ?
(via le Kiosque Média)

Scandale !

Ok. Les modes de régulation s'appliquant aux états financiers.
C'est le temps d'en rire un bon coup.
- Professeur du cours de mise à niveau en comptabilité

Pour un savoir un peu plus sur les nombreux scandales financiers (via le Kiosque Média).

De l'utilité du blog

Ça y est, je blog. Comme je le disais au tout début, l'idée ici est d'arriver à avoir un (tout petit) peu de recul face au MBA.

Reste que cet outil de communication est de plus en plus populaire dans les entreprises, notamment au niveau de la direction. Bien qu'il n'y ait actuellement qu'un seul CEO du Fortune 500 ayant son blog, ça ne saurait qu'augmenter. Une entreprise désirant mettre en place une politique de transparence devrait y voir bien plus qu'un banal journal de bord.

Au niveau du MBA, j'ai déjà fait mention d'un site regroupant plusieurs blogs, mais le niveau demeure assez pauvre d'après ce que j'ai eu le temps de voir. Tout dernièrement, un autre site est apparu. À voir.

Mettons également tout de suite quelque chose au clair : si un partenaire de classe / un professeur / un directeur / n'importe qui lit ce blog et n'est pas d'accord avec quoi que ce soit... tout ça n'implique que moi et reste que des idées écrites rapidement, sans trop me relire. Bon, c'est dit. Après tout, avec les politiques de plagiat et tout le tra la la, on ne sait plus à qui/quoi se fier !

Enfin, j'utilise actuellement l'outil blogger pour publier ce site. C'est bien, mais l'interface de connection ne permet pas à mon avis de lancer rapidement des idées (lors d'un cours par exemple). Microsoft vient de lancer son propre outil, il faudra voir si c'est plus simple.

Des conseils

Puisqu'on ne crache jamais là-dessus, quelques conseils d'étudiants au MBA.

En vrac :

Ne pas acheter tous les livres.
Penser avant de parler en classe.
Voyager.
Déterminer ce qui est important pour soi et y mettre ses efforts.
Acheter des t-shirts !

Créativité (prise 2)

Si jamais j'ai 2 secondes, il faudrait bien que je pratique ma créativité... soit en dessinant manuellement ou avec Photoshop.

Choix de carrière

Ce jeudi, déjà un premier atelier qui nous dira
"Où le MBA nous mènera-t-il ?"
De mon côté, aucune idée.

Voici le top 3 actuel des préférences des étudiants américains au MBA.

#1 : McKinsey
#2 : Google
(qui recherche des étudiants avec un bon technical grounding)
#3 : Goldman Sachs

Les vrais actifs

En plein cours de mise à niveau en comptabilité, je suis donc plongé dans les états de résultats, bilans, actifs, passifs, capitaux, débit, crédit...

J'ai hâte de voir si la notion de capital humain sera abordée. Je ne suis pas ferré sur le sujet, mais je trouve intéressante l'idée de placer le capital humain d'une entreprise dans ses actifs. Ainsi, les mises à pied prennent une autre perspective. Bon, l'idée n'est vraiment pas nouvelle, mais j'aimerais connaître l'opinion des autres étudiants sur le sujet.

Deux pistes sur le sujet :
Intellectual Capital : The New Wealth of Organizations
Talent Management : A Critical Part of Every Leader's Job

Leadership et éthique

Le leadership et l'éthique. J'ai comme l'impression que je vais en entendre parler en masse pendant la prochaine année. On peut bien donner autant d'exemples qu'on veut, mais reste qu'à mon avis, malgré le fait que certains parlent du MBA comme de la philosophie en action, ça ne s'enseigne pas.

Qu'est-ce que le leadership au juste ? C'est certain que ça réside beaucoup plus dans les actions que dans le titre. Mais est-ce que la personnalité joue tant que ça ? Possiblement, mais pas nécessairement dans le sens qu'on pourrait penser a priori. Le style rah-rah-rah de Jack Welsh étant désormais controversé, l'heure est au leader silencieux. Je vais un peu dans la même direction, surtout après avoir lu les livres de Jim Collins qui tendent vers la même conclusion. En plus, ça m'arrange un peu parce que je me considère plus du type silencieux.

Leadership = vision ? Non plus.

Leadership = sagesse ? Non, évidemment. Et la sagesse, ça ne s'achète pas.

En fait, un vrai leader, en ayant des traits de personnalité inspirants, réussit à rendre les autres à l'entour de lui meilleurs.

Cet article dresse quelques-unes de ces caractéristiques (dont la sagesse) :
Generosity
Patience
Integrity
Conscious Effort
Meditation
Transcendent Wisdom

Cet autre article donne quelques autres pistes :
A giving spirit
A balanced perspective
Self-awareness
A moral compass

Et c'est là en fait que ça devient intéressant, parce qu'on touche à l'autre thème à la mode : l'éthique. À l'heure où le monde des affaires doit regagner la confiance du public et où les enjeux éthiques sont de plus en plus intéressants (on n'a qu'à penser aux OGM), il y a place à tout cela dans un programme MBA.

Je crois que le sens de l'éthique est une question de culture d'entreprise. Et que cette culture, elle est justement dictée par les leaders (officiels ou officieux). D'où l'importance de bien saisir la portée de ses actes, même les plus minimes.

2006/08/14

Étudiant recherche...

People are looking for a way to make a difference. They're concerned about the direction the world is going in. There's so much bad news everywhere. Many people feel like their voice isn't being heard, their vote doesn't count.
- Paul Rice, CEO et fondateur de TransFair

Autant il y a de motivations possibles pour aller faire son MBA, autant il y a de possibilités de pousser la démarche un peu plus loin.

Créer une compagnie, où "the most enjoyable part of my job is that it isn't really a job. It's an opportunity to create a business out of an idea."

Mélanger l'entrepreneurship et l'environnement, à partir d'un projet à l'intérieur d'un cours.

Aider des compagnies à démarrer, à l'intérieur d'une firme sans but lucratif.

Passer son Spring Break à voyager, étudier une nouvelle langue ou travailler à une cause humanitaire.

Bref, rechercher quelque chose de plus grand, où on peut faire une différence.

Créativité

In learning, we draw an abstraction from concrete objects and events. In creating, we make our own concrete objects and events out of the abstraction; we bring the abstraction down and back to its specific meaning, to the concrete; but the abstraction has helped us to make the kind of concrete we want the concrete to be. It has helped us to create - to reshape the world as we wish it to be for our purposes.
- Ayn Rand dans le préface d'Atlas Shrugged

Quelques initiatives font surface ici et là, mais en général, je crois que le peu d'accent mis sur la créativité demeure une faiblesse de plusieurs programmes universitaires, encore plus particulièrement en ingénierie.

Pourtant, je crois que la créativité s'apprend et surtout, qu'il faut s'y entraîner (via gycouture).

En étudiant avec des personnes ayant de l'expérience en marketing et en communications, j'espère vraiment être en mesure de mettre en oeuvre cet aspect créatif.

J'aime Montréal

MBA education is about location, location, location
IT’S WHERE YOU study, not what you study that counts

Si on se fie à cet article, c'est en Europe que j'aurais dû aller faire le MBA. Des programmes relevés, des étudiants étrangers, des villes intéressantes, tout y est.

Il y a aussi l'Université de Californie qui offre une formation pratique axée sur les châteaux de sable sur la plage d'Huntington, l'Université d'Aix-en-Provence qui met l'accent sur l'escalade, l'Université de BC qui a des équipes de volleyball de plage et de voile, diverses universités qui donnent des cours sur le sustainable development au Costa Rica et finalement, des programmes Executive MBA qui se passent dans des resorts touristiques et sur des terrains de golf (tous les exemples sont tirés de cet article).

C'est sûr que ça fait baver d'envie un tout petit peu, mais je peux dire qu'après avoir voyagé quelque peu au cours des dernières années, c'est toujours avec joie que je redécouvre Montréal. Ça demeure une petite ville, culturelle, bilingue, près de l'eau... agréable quoi. Je vais y trouver mon compte, c'est certain.

Mais quand même, à quand un concours de châteaux de sable à la plage Doré ? Ou une expédition aux Îles-de-la-Madeleine ?

Le programme du MBA

Dernièrement, j'ai reçu mon horaire pour les 3 premières périodes, soit jusqu'à la mi-janvier 2007. En tout, 18 cours qui semblent tous intéressants. Reste maintenant à voir comment tout ça se tiendra ensemble. Je suppose que cet élément d'ensemble viendra du programme lui-même et de la direction du programme MBA.

Nous avons entendu brièvement M. Talbot, le directeur du programme, lors du déjeuner de vendredi dernier. Il a surtout mis l'accent sur les résultats scolaires (les "notes"), ce que je ne comprends pas vraiment... En ce qui a trait à M. Toulouse, le directeur des HEC, jamais entendu parler. Reste que ces deux hommes auront leur mot à dire sur la réussite de la prochaine année, surtout si on se fie à cet article qui présente que les top business schools have top deans.

Ils pourraient s'inspirer (s'ils ne le font pas déjà) de ces différentes initiatives ou exemples :
- le nouveau programme multidisciplinaire de l'Université Yale,
- ce regroupement de doyens sur les programmes de management,
- la vision globale de UCLA.

Mais bon, au bout de la ligne, je crois toujours que les professeurs feront toute la différence. En ce sens, un très bon départ ce matin avec un professeur dynamique, structuré et qualifié.

En espérant juste qu'il ne manque pas de professeurs trop rapidement... sinon, il faudra penser à une réorientation de carrière.

Clientèle du MBA

Ainsi donc, tous les nouveaux étudiants du MBA se sont rencontrés vendredi dernier dans le cadre d'un déjeuner d'introduction. En tout, on parle de 2 groupes de 40 étudiants pour le programme en français et 3 groupes de 40 pour le programme en anglais.

Le directeur du programme a défilé les statistiques :
- environ 600 de moyenne au GMAT,
- plus de 30 pays d'origine (si je me rappelle bien),
- environ 30 ans d'âge moyen,
- environ 30% de femmes.

Entre les lignes, ça veut donc dire (on suppose) :
- du monde intelligent,
- un programme "vraiment" international,
- de l'expérience,
- dans une moindre mesure, un programme pas sexiste.

Regardons tout ça.

1) Le GMAT
600 de moyenne, ce n'est quand même pas la fin du monde. Surtout que, de mémoire, Concordia et McGill demandent plus. Mais qu'est-ce que ça prouve au juste ? Ça reste à voir. Dans cet article du Times, on mentionne "a good indication of whether a student can cope on the course but not necessarily a predictor of success". D'un autre côté, l'université américaine Stanford décidait récemment de ne pas obliger le GMAT.
À mon avis, le test en tant que tel ne veut pas dire grand chose, surtout dans le contexte d'un programme francophone. Par contre, ce que le résultat peut refléter, c'est le sérieux de la préparation et donc, par ricochet, le sérieux de la demande du candidat. C'est là que ça peut devenir intéressant, mais sans trop le prendre au sérieux quand même.

2) L'aspect international
Je me considère comme une chance le fait de partager mes cours avec des étudiants provenant de divers pays (Brésil, Bulgarie, Liban, France, Colombie, Chine, ...), mais est-ce que cela garantit par le fait même un apprentissage "global" ? Comme le mentionne le doyen de l'Université de Chicago, il en faut beaucoup plus pour vraiment considérer une formation internationale. Ça commence par les cours et ça passe par des programmes d'échange.
Je suis prêt à donner le bénéfice du doute pour l'instant, mais reste qu'avec un seul cours au programme (Entreprise face à la mondialiation, plus tard cet automne) et une visite à l'étranger d'une durée de seulement 2 semaines, ça parait mince.

3) L'expérience
Encore une fois, le même dilemme : à la base, l'expérience peut être un facteur intéressant, mais est-ce que ça garantit vraiment de meilleurs étudiants ? Comme le relate cet article, quelqu'un travaillant à temps partiel depuis l'âge de 13 ans et ayant fondé sa propre compagnie pourrait très bien être admis à Harvard.
Dans mon cas, j'admets volontiers que l'expérience acquise dans les 3 dernières années a beaucoup modifié ma vision du monde du travail. Ce faisant, je serai beaucoup plus intéressé et intéressant dans les cours.

4) Les femmes
Rien à redire là-dessus. Venant d'un milieu, l'ingénierie, grandement masculin, j'ai hâte aux premiers travaux d'équipe pour voir ce que cette présence féminine peut apporter. Qui sait, peut-être je vais me retrouver avec une "MBA Mom" !


Tout cela étant dit, il reste maintenant à éviter le "most annoyant student in class" ! (FYI, mon annoyance level est à low... ouf !)

2006/08/07

À l'attaque

Après une petite saucette en Inde, c'est la forme afin d'affronter le MBA qui commence déjà la semaine prochaine.

Longue pause donc sur ce blog, mais beaucoup de matériel en attente. Avec le site Bloglines (voir mes liens dans le coin inférieur droit de cette page), il est en effet possible de tenir à jour ses lectures et surtout de conserver les plus intéressantes. Me voilà donc avec plus de 100 billets archivés, traitant de différents sujets. Plusieurs pistes intéressantes sur les blogs, la technologie, les écoles de management, le leadership, etc.

Il devrait donc y avoir une avalanche de billets d'ici les prochains jours, si Dieu le veut !

2006/07/30

En Inde - juillet 2006 (6)

Ça y est, la boucle est bouclée. Nous sommes de retour dans notre petit quartier Paharganj à Delhi, plein de bouette, de vaches, d'excréments de vaches et de monde. Un peu moins éberlués qu'il y a un mois et surtout, pas mal plus bronzés.

Quelques pensées sur l'Inde en général suite à ce deuxième voyage :

- Aucun, mais aucun regret d'être revenu dans ce fameux sous-continent indien. Même si c'est juste pour la bonne bouette qu'on mange, ça vaut la peine. Alors si on ajoute à ça les gens, les paysages et les aventures, ça vaut le déplacement.

- J'avais pris l'habitude de dire que tout le monde devrait voyager au moins une fois dans sa vie en Inde. Je me ravise désormais un peu. L'Inde, ce n'est pas pour tout le monde. En fait, il faut être un tout petit peu masochiste pour partir en Inde, mais il faut croire que bien du monde le sont un peu parce qu'on a rencontré beaucoup de gens qui en étaient à leur 2e, 3e... 7e voyage en Inde.

- Le nord de l'Inde (les montagnes) est complètement différent du sud (les plages et les temples). En fait, dans le coin de la vallée de Spiti et de Kinnaur, on a complètement oublié qu'on était en Inde. On aurait pu être n'importe où dans le monde : Chine, Amérique du Sud et probablement même un peu les Rocheuses canadiennes qui sait.

- Il reste encore beaucoup de coins différents à découvrir en Inde : Calcutta, Darjeeling, la côte est, le Cachemire... Alors qui sait, peut-être qu'il y aura une prochaine fois ?

Alors là, pour les habitués, il devrait y avoir une pause d'au moins un an dans cette série d’emails qui a commencé il y a exactement 4 ans, presque jour pour jour (je prenais la 1ère fois l'avion le 8 août 2002 si je me rappelle bien). Depuis. bien de l'eau a coulé sous les ponts... et ça continuera !

A bientôt.

2006/07/28

En Inde - juillet 2006 (5)

"Est-ce que je suis le seul à tenir un journal ? Parce que dans les derniers instants, je viens d'avoir du matériel pour au moins 2 pages !!!"
- Un touriste israélien qui faisait le voyage de jeep avec nous entre Tabo et Rekong Peo

"Ihhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh"
- Cindy au cours du même voyage

"Oh boy"
- Moi-même avec le sourire dans la face


Shimla, vendredi 28 juillet au soir, sous la pluie

Encore pas mal de chemin parcouru depuis le dernier email. On est parti de Kaza après trois belles journées là-bas pour reprendre le chemin et visiter plusieurs temples tibétains. Temple de Ki (tout petit perché sur une montagne), temple de Kibber (à 4200m d'altitude, temple très ordinaire mais avec une localisation superbe), temple de Dankar (encore une fois à flanc de montagne, où on a jasé avec un moine sympathique qui nous a invités à rester coucher lors de notre prochain passage s'il y a lieu) et temple de Tabo (avec une architecture extérieure toute modeste, à même le sol, mais à l'intérieur, des fresques datant de plus de 1000 ans superbes).

On dort à Tabo, sous la pluie et... c'est après que ça se gâte. Bon, on le savait un peu quand même. En fait, c'est le bout de notre itinéraire que je redoutais le plus, parce que j'avais peur de devoir retourner sur nos pas. C'est que tous (forums sur Internet, emails, tous les guides de voyage) disent exactement la même chose : entre Tabo et Rekong Peo, watch out les avalanches ! En 2005, la route a d'ailleurs été complètement détruite par un
glissement de terrain. Bonne nouvelle, une nouvelle route a été construite. Moins bonne nouvelle, plutôt que de suivre la rivière au fond de la vallée, la nouvelle route a été construite à 4000m d'altitude, juste sur le bord du ravin.

On s'était renseigné un peu partout avant d'y aller et d'après ce qu'on avait entendu, la route était praticable cette année. Pas trop de pluie. Rassurant. Mais quand même, on a pris un jeep pour le trajet plutôt que l'autobus, le jeep étant un peu moins large... on ne sait jamais.

En se rendant à Tabo, on a déjà un premier aperçu de la situation puisque pour certains passages, le chauffeur accélère en regardant les petites roches déboulées par la fenêtre. Hmmmm...

Donc, après le temple de Tabo, on cherche le plus de renseignements possibles. Ça varie selon les gens, mais une constante demeure, la route est actuellement obstruée par un glissement de terrain. Ouvrira à 8h00AM, 10h00AM, 13h00, 15h00, jamais...? Personne n'est certain. Bon, on va voir demain qu'on se dit. Reste qu'il continue quand même à pleuvoir, ce qui n'aide pas.

Le lendemain matin, vers 11h00AM, on part avec l'idée d'aller voir ce qu'il en est de ce fameux glissement. Au passage, on ramasse 3 touristes israéliens et 1 touriste américain qui attendaient l'autobus qui n'aurait jamais passé selon tout le monde.

Moins de 30 minutes plus tard, on arrive au site. En effet, un bon glissement de terrain avec beaucoup de roches et de boue. Une dizaine de personnes s'affèrent à essayer de bouger le tout à l'aide de quelques pelles et beaucoup de bonne volonté. 5 minutes plus tard, notre chauffeur est décidé : tassez-vous, moi je passe ! On l'aime bien notre chauffeur, mais quand même, on va y aller à pied, au cas où. Applaudissements nourris, il
passe comme dans du beurre. Le jeep suivant est moins chanceux par contre et il reste complètement pris dans la boue.

On repart.

On sent que le jeep a pas mal de misère dans les montées, le moteur arrête presque. On fait quelques blagues, sans plus. Oups, le moteur arrête. Silence. Le chauffeur essaie quelques fois, puis ok, on repart.

Ça monte, ça monte. Le moteur arrête. Cette fois-ci, impossible de repartir. Le chauffeur lâche donc les freins et nous voilà en pleine descente par en-arrière. Il joue avec la compression du moteur et ... on repart. Ok, c'est beau. Applaudissements encore. Mais personne n'a vraiment aimé la descente par en-arrière dans le chemin sinueux.

Ca monte toujours. On voit au loin un bulldozer qui bouge des roches dans le chemin. Super, il va nous ouvrir la voie... mais qu'est-ce qu'il fait... plus de roches dans le chemin... woooohhh... plein de grosses roches dans le chemin... bon, ca y est, le chemin est vraiment bloqué. Ok, on va attendre. 20 minutes plus tard, le chemin est correct... mais, devinez quoi, le moteur ne part pas ! Et cette fois, le truc de la compression en reculant ne marche plus. Et le chemin est vraiment étroit. On essaie vraiment fort
en pompant quelque chose sur le moteur, en vain. Le chauffeur se décide donc à vraiment se laisser aller par en-arrière. Pas juste un peu, vraiment. Assez en fait qu'on fonce directement dans la paroi rocheuse !!! Notre ami israélien assis dans le derrière du jeep lâche un bon cri : WOOOOHHHHH STOOOOPPPP ! On arrête finalement à environ 30 cm de la roche et... on repart ! Vraiment, on rit après, mais sur le coup...

Arrivés à Nako où les Israéliens débarquent, on a pris une photo qui va s'intituler Tabo-Nako 2006.

Mais nous, on ne s'arrête pas, on veut se rendre à Rekong Peo et à Kalpa avant qu'il ne pleuve trop. Un bon 6h de route encore, marqué par les presque face à face, les passages par-dessus les rivières (en fait, c'est plutôt dans les rivières) et les vibrations douteuses du moteur. Il est environ 20h00 quand on arrive à Kalpa, dans un seul morceau :)

Kalpa, c'est exactement ce qu'il nous fallait après ca : petite ville tranquille perchée au-dessus d'une vallée et faisant face au Kinnaur Kailash, mont enneigé de 6000m. On a passé 2 jours là, à marcher pas mal dans les villages autour, à manger et à lire.

On voulait se rendre ensuite à Chitkul, mais on s'est fait dire que le pont avait lâché. Autant ne pas tenter le diable, on a rayé Chitkul de notre itinéraire pour le remplacer par Sarahan. Le passage à Sarahan a été de courte durée, une seule soirée. Mais ça valait la peine. On restait dans la pension du temple de la petite ville. Temple en bois au milieu du brouillard, avec les chansons religieuses à 20h00 et à ... 5h15AM ! :)

Aujourd'hui, autobus de Sarahan à Shimla. Presque tranquille. On s'habitue faut croire. Shimla est notre dernière escale avant notre retour à Delhi demain soir. Après ça, 2 jours de magasinage (réquisitionnés par Cindy) et on revient déjà.

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À chaque escale où on passe 2 ou 3 jours, on essaie de se bâtir une petite routine. Je pense que l'être humain aime bien la routine, ça rassure. Le moins qu'on pourra dire de ce voyage, c'est que ça va nous avoir complètement sorti de notre petite routine montréalaise quotidienne. Et... ça fait du bien !


A bientôt.

2006/07/22

En Inde - juillet 2006 (4)

Kaza, 4000m d'altitude, beau soleil et ciel bleu, samedi 22 juillet

Beaucoup de chemin parcouru depuis le dernier message. La dernière fois, nous étions à McLeod Ganj, le lieu du gouvernement tibétain en exil et donc de la résidence du Dalai Lama. On s'attendait à beaucoup, notamment en ce qui a trait à la présence tibétaine, mais finalement, c'est surtout la présence touristique qui domine. Beaucoup, beaucoup de touristes. Quand même, un très beau site à flanc de montagne qui donne sur une vallée et un beau temple tibétain. Le Dalai Lama était absent (en France je crois), mais bon, ce n'est pas comme si on aurait pu le voir de toute façon.

Trois jours là-bas, question de refaire nos forces et... le voyagement recommence. Autobus de nuit de McLeod Ganj à Manali (9 heures) et là, le fun commence. On avait réservé par Internet un jeep qui devait partir à 7hAM afin de se rendre directement à Kaza, dans la vallee de Spiti. Arrivés à Manali, il pleut à boire debout, il est 5hAM et pas moyen de rejoindre notre agence et/ou notre jeep. 6hAM, toujours pas de réponse. 7hAM, niet. 7h30AM, on est rapidement devenu une attraction dans le village. Tout le monde est au courant de l'histoire des 2 touristes qui se sont fait avoir. Les gens sont sympathiques et essaient de nous aider. Finalement, on trouve un autre jeep qui veut bien nous amener, mais au lieu de payer les 600 Roupies prévus (15$), on se retrouve à payer 3500 Rs (88$). Bon, pas si tant pire.

La route promet : 8 heures à faire dans des petits chemins sinueux à travers les montagnes. On passe de 2000m d'altitude à 4500m et on redescend à 4000m. Après quelques heures, on rencontre un jeep à sens inverse qui s'arrête. Les 2 touristes à l'interieur nous font des gros signes des mains... on leur fait allô ! Mais non, ils veulent nous dire qu'ils viennent de rebrousser chemin et que le chemin est impraticable. On regarde notre chauffeur avec des points d'interrogation dans les yeux. "No problem... usual... we big jeep... ok... no problem". Bon, on va aller voir. Une première chute qui passe dans le chemin, pas si pire. Une deuxième, ça s'endure. Une troisième chute, mais là, une vraie de vraie. Facilement 1 pied d'eau qui coule avec pas mal de courant. Aucun stress dans la face de notre chauffeur, c'est rassurant. On retient notre souffle... et on passe sans aucun problème !!

Après ça, tout est ok. Le paysage est magnifique et la route correcte. En fin de journée, on arrive finalement à Kaza (pour ceux qui veulent une idée, allez sur le site ww.flickr.com et tapez Kaza dans le champ de recherche, il y a quelques photos de l'endroit). Lieu tout simplement superbe. L'altitude fait en sorte qu'on a un peu de misère à fonctionner, mais ça vaut le détour. En plus, cette région est très aride, ce qui fait en sorte que le ciel est bleu, que le soleil plombe et que les étoiles sont nombreuses la nuit. En plus, on est tombé sur un couple d'Indiens en vacances, super sympathiques.

On revient à l’instant de visiter des temples tibétains encore plus haut. Wow.

Demain, direction Dankar et Tabo pour des temples encore plus imposants. Chemin pas trop difficile ni trop long. Après-demain par contre, on se tape un bon 10 heures de route, direction Kalpa qui promet beaucoup.

Djule (qui veut dire en tibétain : allô, au revoir, merci, s'il vous plait, etc... pratique).

2006/07/17

En Inde - juillet 2006 (3)

Lundi 17 juillet, McLeod Ganj

Musique du début d’Amazing Race (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une émission américaine où les concurrents, par équipe de 2, doivent réussir des épreuves un peu partout à travers le monde, le plus vite possible... ce qui implique des déplacements toujours sur le rush).

On se rappelle que nos deux concurrents, François et Cindy, se trouvaient à Udaipur lors de notre dernière émission. Ils avaient alors la mission de trouver une place intéressante où prendre un cours de cuisine. Ils ont réussi cette étape avec grand succès, ayant trouvé la cuisine de la très sympathique Shashi où ils ont cuisiné avec elle un thé épicé à l'indienne (chai), des aloo pakora (genre de samosa aux patates), du pain naan aux tomates et au yogourt et des légumes masala. Une réussite sur toute la ligne. Ils reviendront d'ailleurs avec le plat à épices et les épices.

C'est par la suite que ça se corse. Selon leur plan original, ils devaient se rendre en autobus à Jodhpur (4h environ) et ensuite, prendre le train de nuit vers Pathankot (19h de train), pour aboutir à Dharamsala à environ 4h de bus. En allant valider le tout un après-midi à Udaipur, le concurrent François apprend que le train prévu est rempli. La liste d'attente ? Déjà 61 personnes inscrites. Ok, le lendemain ? Plein. Plein pour 1 semaine en
fait. La déception se lit dans son visage. Vite, ils doivent donc trouver un plan de rechange : un passage par Delhi est envisagé. Train d'Udaipur à Delhi ? Plein. Bus d'Udaipur à Jodhpur et train de Jodhpur à Delhi : possibles mais avec des heures impossibles. Et tout ça pour aboutir à Delhi où un train vers Amritsar (12h) est possible.

Amritsar ? Eh oui, une nouvelle mission s'ajoute. Au lieu d'aller directement à Dharamsala (lieu de résidence du Dalai Lama), nos deux amis se sont fait dire qu'ils devaient absolument passer par Amritsar, où se trouve le temple d'or, haut lieu de la religion sikh.

Bref, ça va mal à la shop. L'avion est même envisagé dans le but de sauver un peu de temps.

En désespoir de cause, ils décident de se rendre à Jodhpur quand même, le désespoir dans l'âme, pour voir s'il n'y aurait pas des autobus vers Delhi plus intéressants.

On les retrouve à Jodhpur où ils se précipitent à une agence de voyage. Autobus vers Bikaner ? Vers Gunganagar ? Non. Finalement, la meilleure solution demeure un train de nuit vers Delhi, une attente d'une journée complète à Delhi puis un vol de Delhi à Amritsar le soir.

Sauf... sauf si le mot magique fonctionne. En effet, lors de leurs recherches, quelqu'un leur a parlé de l'option "Tatkal". Ils n'en savent pas trop plus, sinon qu'il faut aller à la gare 2h avant le départ du train, mentionner Tatkal et espérer.

La chaleur est suffocante dans la file indienne (une file indienne "à l'indienne" où ça pousse, ça se colle, ça pince, ça dépasse, name it). La sueur perle sur le front du concurrent François. Arrivé au guichet, sans vraiment y croire, il mentionne Pathankot et Tatkal avec un gros sourire, tout en sortant le portefeuille (un peu d'argent de plus ne peut surement pas nuire). Surprise !!! Il y a deux places disponibles. Le coût : presque rien !!! Bon ok, ce n'est pas la 1ère classe avec l'air climatisé et nos deux concurrents vont en manger du sable qui entre par la fenêtre, mais avec cette nouvelle, ils prennent définitivement l'avance dans la course.

En plus, ils jouent vraiment avec le feu et ils tentent un wild card en sortant du train non pas à Pathankot tel que prévu, mais à Makhu, une ville qui n'est pas sur aucune carte. C'est qu'ils ont lu quelque part sur Internet que c'était possible de se rendre à Amritsar plus rapidement de là. Un rickshaw et un bus plus tard et nos deux héros se trouvent à Amritsar. Ils viennent de sauver presque 5 heures !!! Quelle manœuvre.

Et Amritsar en vaut amplement la peine. Le temple est superbe et d'un calme qui fait du bien après tout ce trajet. Le coucher du soleil avec la prière autour du lac est magique.

Mission accomplie.

Puis, le lendemain, deux voyages d'autobus vers Dharamsala et à la fin de la journée, ils arrivent à McLeod Ganj, petit village perché dans les montagnes (2000m d'altitude). C'est plus frais, calme et ils vont s'y plaire assurément. 2-3 jours de repos bien mérité au programme.

Par la suite : Manali et ça monte vers Kaza - Tabo - Rekong Peo (si la route n'est pas détruite par les avalanches) - Kalpa - Shimla. Selon les commentaires reçus et les photos, ça devrait être encore mieux que Leh au Ladakh, ce qui n'est pas peu dire.

Au prochain épisode donc.

Musique de fin d'Amazing Race avec zoom in sur le visage heureux de François et Cindy.

2006/07/12

En Inde - juillet 2006 (2)

Bonjour tout le monde,

mercredi midi en direct d'Udaipur dans le sud du Rajasthan. Premièrement, tout va bien ici malgré les attentats de Mumbai qui ont eu lieu hier. C'est localisé à Mumbai et il n'y a pas vraiment de danger pour nous. On sent cependant une surveillance policière plus grande, notamment dans les gares et les trains. On fait attention à nous alors ne vous en faites pas.

Après Delhi, on s'est rendu à Agra voir le Taj Mahal. Beaucoup plus relaxe comme ville, après Delhi. Une petite journée plus tard et on partait pour Jaipur, la cité rose. Agréable, tout comme la dernière fois. Train de nuit et nous voilà donc à Udaipur, la "Venise de l'Orient". Vraiment beau comme ville et notre chambre d'hôtel (le même que toi Éric, le Lake Shore... ils se rappellent de toi d'ailleurs... on s'est payé le luxe de la suite avec
balcon !). On devrait passer 2 jours ici et après, direction Jodhpur et les montagnes.

L'Inde ne change pas vraiment donc. Toujours le même dépaysement et cette impression d'être projeté dans un monde complètement différent, incompréhensible à nos yeux. Ça demeure à mon avis la meilleure façon de décrocher complètement. Honnêtement, je n'ai pas pensé une seconde au travail depuis mon arrivée ici (un beau bonjour au monde de Duovac quand même !). Mes repères sont tombés, malgré mon voyage d'il y a 4 ans. Ça
commence à revenir tranquillement pas vite, mais reste qu'on a du fun à trouver notre chemin et à marchander tout et rien. Mon seul problème à l'heure actuelle demeure ma tendance à parler en anglais à la chinoise, en phrases saccadées et simples. Les Indiens, malgré leur accent assez fort, parlent un anglais très respectable et j'ai donc de la misère à me faire comprendre. Ça aussi, ça devrait revenir bientôt.

Finalement, tout le monde se fout de la météo ici. La mousson s'en vient bientôt (20-30 jours de pluie consécutifs), mais personne n'en parle et lorsqu'on pose des questions, les gens changent de sujet immédiatement. En espérant que dame nature soit clémente ou sinon, on se sauve dans les montagnes.

A bientôt.

2006/07/06

En Inde - juillet 2006 (1)

Bonjour à tous,

4 ans plus tard et après des arrêts fréquents en Chine, me revoilà enfin en Inde. Je vais y passer presque 1 mois avec Cindy. Donc, quelques emails à venir.

Nous sommes arrivés à Delhi mercredi soir heure locale (9,5 heures de plus qu'à Montréal). Assez long vol merci (Montréal - Toronto - Zurich - Delhi), mais les certificats ont pu servir et nous avons fait le tout en classe affaires.

Première constatation, ça sent toujours pareil en Inde. Tout de suite en sortant de l'avion, une bonne bouffée d'air "frais" et rien n'a changé. Mélange d'humidité, de chaleur (36 degrés Celsius hier soir à 22h00) et d'excréments. Une ride de taxi plus tard et nous voilà à Paharganj, le quartier des backpackers. La chambre est simple mais correcte. Un bon
ventilateur et de l'eau froide. Une bonne douche et on se couche, question de récupérer un peu. Tout d'un coup, ça bouge dans la salle de bain... Cindy se lève... moment stressant... ahhhh.... un.... chat !?!? Comment il est entré, aucune idée. Il est sorti bien gentiment mais j'en connais une qui était stressée. Donc, nuit plus ou moins bonne, avec des sueurs partout et des bruits de klaxon à 6hAM. Au lever, petit moment "mais qu'est-ce qu'on fait ici ???". Après déjeuner et promenade, c'est passé. On va avoir du bon temps.

Aujourd'hui, changement d'hôtel vers un autre beaucoup plus calme et avec air climatisé. Aussi, recherche d'informations sur nos destinations à venir. Relaxe quoi. Très bon souper (thali et masala dosa) aussi.

Demain, visite tranquille de Delhi.

À venir, Agra - Jaipur et quelque part dans la nuit de dimanche à lundi (2hAM), Italie-France.

2006/06/21

En Chine - juin 2006

Bonjour à tous et à toutes,

à Shanghai dans la grosse chaleur (42 hier), je suis sur mes derniers miles en Chine. En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est mon dernier voyage ici car je retourne aux études en septembre.

Je serai donc venu 7 fois en Chine au cours de la dernière année et demie. Comme je voyage avec un collègue pour qui c'est le premier voyage en Chine, je suis en mesure d'évaluer un peu mon cheminement depuis la 1ère fois. Il ne saisit pas l'anglais à la chinoise et les Chinois ne le comprennent définitivement pas. Les baguettes lui font presque peur. Etc etc etc. De mon bord, ça va plutôt bien en fait, je suis même rendu capable de baragouiner un peu de directions aux chauffeurs de taxis.

J'annonce aujourd'hui à mes amis chinois que je vais quitter. Ça ne sera pas évident...

Enfin, il n'y aura pas eu beaucoup de messages au cours de ce voyage, mais ce n'est que partie remise parce que du 4 juillet au 1er août, vous aurez droit à François et Cindy en Inde. De retour à mes premiers amours.

Pour finir en beauté, deux anecdotes en vrac :

En voyageant avec mon compagnon de voyage, je me retrouve dans un hôtel un peu plus class. Assez en fait pour avoir une toilette électrique dans ma chambre. Quand je passe devant, le couvercle se lève automatiquement et le siège se met à chauffer. Seul hic, je me suis brûlé le derrière l'autre soir...

Et la meilleure pour ce voyage. Je suis allé faire un petit tour à Beijing (la capitale) la fin de semaine dernière. Le mets traditionnel de Beijing est le Beijing Duck (littéralement, le canard de Beijing). C'est du canard, bien évidemment. Eh bien ça a l'air que ce n'est pas évident pour tout le monde car dans l'entrée du resto, on a entendu une dame dire à son mari : "When they say duck, they don't actually mean duck right ?".... et la réponse de son mari : "For sure they don't mean duck, no way I am heating duck." Je ne sais bien pas ce qu'ils ont mangé...


Bonne St-Jean.

2006/06/09

HEC non fumeur ?

Avec la nouvelle loi, les fumeurs devront maintenant se tenir à 9 mètres du bâtiment. Quand même moins pire qu'en Corée où les fumeurs ne pourront même pas y aller à l'université !

2006/06/07

MBA personnalisé

Standford's New-Look MBA [...] introduces two ideas that are uncharacteristic of the MBA world: flexibility and customization. [...] each student will be matched with a tailored course schedule based on past education, work experience, and future goals.

Dans la lignée d'un billet précédent, je crois qu'il faut voir ce nouveau programme comme un pas dans la bonne direction, soit la satisfaction du client/étudiant.

2006/06/01

The Internet isn't free

Tiré du International Herald Tribune, un entretien avec un des fondateurs du Web.

The Internet isn't free when you use free in the sense of "zero-cost." However, the Internet is free in the sense of "freedom."

Un modèle canadien ?

Dans cet article du Times of India, on se questionne sur l'enseignement donné au MBA en Inde.

"The lack of good Indian textbooks leads to students getting an 'American view' of management," said Vijay Kapur, professor of Marketing, Sales and Strategic Management and chair, Faculty of Management Studies (FMS), Delhi University.

[...]He also said that the lack of appreciation of an Indian context remains one of the biggest problems in management education in India.

"The American view of management is too bureaucratic, confrontational and rigid, with too much emphasis on the individual. This can lead to adverse consequences in an Indian scenario, which values moderation, relationship and trust.

Qu'en est-il au Canada et au Québec ? Premièrement, est-ce qu'il existe un modèle canadien/québécois ? Si oui, quelles sont les différences avec le modèle américain ? Deuxièmement, si un tel modèle existe, est-ce que les manuels et l'enseignement en général reflète bien la situation ?

(via BizDeansTalk)

University of Maryland

Portrait d'une petite université à Baltimore. Boot camp, esprit de corps, trippeux de math. Une nouvelle avenue à explorer pour le monde universitaire ?

Avec le maintien des frais de scolarité au Québec, verra-t-on un jour la venue d'un système privé parallèle, où les frais seront plus élevés mais où aussi les étudiants en auront "pour leur argent" ?

2006/05/31

Napster, KaZaA, Pirate Bay, Skype ?

Le site suédois Pirate Bay est maintenant hors ligne. Opération policière cet après-midi.

Après la saga de Napster et de KaZaA, voici donc un autre chapitre de cette histoire qui s'écrit.

Quel sera le prochain site, Skype ?
Un site qui déclare que "the whole world can talk for free", ça sonne trop beau non ?

Surtout en sachant que les fondateurs du logiciel Skype sont les mêmes que pour KaZaA...

MBA Depot

Site rempli de ressources et d'outils.

2006/05/30

Fin d'une histoire

Mon contrat à mon emploi actuel se termine à la fin juin.
C'est désormais officiel, je ne le renouvellerai pas. Du moins, pas pour l'instant.

Presque 3 ans jour pour jour, je mettais la première fois les pieds dans cette entreprise. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, autant de mon côté que pour l'entreprise elle-même.

Des réussites, des échecs, des joies, des déceptions.

Reste que pour une verte recrue comme moi, cette expérience s'est avérée être LE study case parfait.

Je ne saurais trop recommander le monde de la PME (familiale, en expansion, en processus de vente, en restructuration, ...) à quiconque désire vivre une expérience enrichissante, plus vraie que nature.

Le processus d'admission au MBA demande un minimum de 3 ans d'expérience. Je comprends désormais le bien fondé de cette exigence et surtout, je me sens tout à fait armé.

2006/05/24

Mettre en perspective

Avoir une vue plus globale d'un sujet ou d'un événement, c'est à mon avis l'élément clé lors de la prise de décision.

Afin de vraiment mettre en perspective ce qui arrive dans le monde, le site Perspective Monde, en collaboration avec mon alma mater.

Admission

Tranquillement pas vite, le projet du MBA prend de plus en plus forme.

À la fin janvier, c'était le test d'anglais HECTOPE.
À la fin février, après un bon mois d'étude, c'était le GMAT.
Mi-mars, les essais et la dossier d'admission.

Et là, ça prend vie. La lettre d'admission officielle des HEC est entre mes mains.

Il ne reste plus qu'à accepter et me voilà parti.

NYC

De retour d'un weekend à New York. Je ne peux m'empêcher de comparer cette capitale financière de l'Amérique de Nord à Shanghai, moteur économique de la Chine (et probablement de la majeure partie de l'Asie à l'heure actuelle).

D'un point de vue architectural, on sent la même ferveur et le même désir de grandeur. La différence par contre vient principalement du fait qu'il y a environ 50 ans (à l'oeil) de différence entre la construction des deux villes. Shanghai se bâtit toujours à vue d'oeil en fait.

Par rapport à la population, Shanghai, avec ses 15-20-30 (selon la version) millions d'habitants, dépasse largement NYC. Mais, on sent dans les deux cas la même effervescence et surtout, la même idée que "tout est possible".

Enfin, en ce qui a trait à la place qu'occupe chacune des villes relativement à l'économie et à la finance, je ne suis pas en mesure de me prononcer pour le moment. Par contre, avec le programme Campus Abroad, j'aurai peut-être la chance de me pencher sur le sujet plus en profondeur et de formuler ma propre opinion sous peu...

2006/04/30

En Chine - avril 2006 (2)

Dimanche ensoleillé à Shanghai. On ne peut pas vraiment voir le soleil à cause de la pollution, mais on peut deviner que ça pourrait être ensoleillé.

Pas beaucoup de nouvelles de ma part. Moins de messages que lors des derniers voyages. Quelques explications possibles.

Lors de mon passage en Inde, j'avais lu ou entendu la maxime suivante : "Après 1 journée en Inde, tu veux écrire une encyclopédie. Après 1 mois, tu veux écrire un livre. Après 1 an, tu n'es pas certain si tu peux écrire une phrase." J'ai mis les pieds ici pour la première fois il y a plus d'un an et depuis, j'ai passé l'équivalent de 4 mois ici (17 semaines). Je connais le centre-ville, mais je ne comprends toujours pas plus la langue. Je suis capable de traverser comme un grand à une intersection, mais je ne mange pas toujours ce que j'ai commandé. Je remarque toujours des situations cocasses ou inexplicables, mais je trouve ça plus "normal". Je pourrais continuer à décrire certaines observations, mais un peu toujours en vain de la véritable explication. Les gens d'ici disent "China isn't a country, it's a different world" (la Chine n'est pas un pays, c'est un monde complètement différent).

Aussi, je commence à saisir un peu mieux l'essence de la culture chinoise : un mélange d'assurance face à l'avenir et d'un besoin de se prouver aux yeux des autres, de joie de vivre et de réserve polie, de calme jumelé à une grande effervescence. Cette dernière caractéristique est probablement plus distincte pour Shanghai par contre.

En fait, ce qui me saute aux yeux lors de ce voyage, c'est l'universalité. En ces temps de mondialisation, il reste un point commun partout dans le monde : les gens.

Prenez cette nouvelle employée à l'usine où je travaille. Début vingtaine, elle vient tout juste d'arriver à Shanghai. Originaire de la province de Hubei, province pauvre située au milieu de la Chine, elle a quitté famille et amis pour venir travailler à Shanghai. Mon premier réflexe a été de penser au fait qu'elle a laissé derrière un monde passablement pauvre pour venir gagner 1$ de l'heure ailleurs. Et il ne faut pas s'y méprendre, elle
en est bien contente. Mais en y repensant bien, quoi de plus banal qu'une jeune adulte qui veut découvrir autre chose et qui part avec une gang de chums dans la "grande ville". Dans une moindre mesure, j'ai bien fait la même chose en partant pour Sherbrooke.

Prenez aussi cette scène qui se déroulait devant moi alors que je mangeais je-ne-sais-trop-quoi dans mon petit restaurant habituel. De l'autre côté de la rue, une jeune femme a rejoint un homme, probablement son père. Il lui a dit quelque chose à l'oreille qui a déclenché une crise de larmes et de cris. Pendant tout mon repas, elle a pleuré toutes les larmes de son corps, remplie d'une tristesse très perceptible. On ne saura jamais pourquoi toute cette détresse, mais cette scène aurait pu se jouer n'importe où dans le monde.

Enfin, prenez aussi les gens qui m'entourent ici. Je les ai d'abord connus par l'échange d’emails. Puis, une relation professionnelle s'est établie. Au fil des voyages et des conversations (pas toujours évidentes, mais toujours intéressantes), je considère ces personnes comme de véritables amis. Et je suis persuadé que c'est réciproque. Persuadé parce qu'ils me le répètent souvent (un peu trop peut-être) : "You friend. Not business.
Friend."

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Sur une note plus légère, deux moments la semaine dernière qui auraient fait pleurer n'importe qui oeuvrant dans le monde publicitaire. J'ai fait des inspections de machines plusieurs heures cette semaine. Toujours le même pattern : Xia Xin Mei m'apporte un appareil, je l'inspecte, je dis si l'appareil est correct ou pas (Howda ou Buhow), s'il faut le
réparer (Xiu y xia) et je le remets à Tzen. Quand quelqu'un quelque part remarque quelque chose, ils me le disent en mandarin. Comme je n'ai jamais le réflexe de me retourner pour voir ce qu'il y a, on s'entend sur un code. Quand quelque chose cloche, il faut dire : "Ah Ah !". Une fois, par réflexe, je lâche un "Familiprix". Ça a resté. Donc, on trouve un défaut et on dit tous en coeur (une dizaine de Chinoises) : "Ah Ah Famlipli !".

Lors de ma dernière visite, j'avais eu un repas avec l'ingénieur cool, M. Xin. Encore une fois, en plus de son amour pour Karen Carpenter, il m'avait reparlé de son amour pour la bière Molson, plus particulièrement la Dry. Bon prince, je lui ai apporté cette fois-ci deux grosses bouteilles de 1,14L de Molson Dry. Je ne pense pas que j'aurais pu le rendre plus heureux. Il a partagé tout ça avec un de ses bons amis et il m'en a reparlé à tous les jours depuis. "Molson Dry. Good beer. Sweet. Strong. Good beer." Molson Dry, appréciée partout à travers le monde - fade out sur la scène où M. Xin savoure une gorgée avec son ami... ça ferait une bonne annonce non ?


Go Habs Go !

2006/04/22

En Chine - avril 2006 (1)

Salut tout le monde,

me voici donc de nouveau à Shanghai par un petit samedi matin pluvieux. Arrivé mercredi soir après un voyage relativement correct, si on oublie les poches d'air et les turbulences. Ça a brassé assez pour nécessiter l'intervention des médecins chinois à notre arrivée ici. Trois personnes âgées étaient blessées aux jambes et au dos. De mon côté, tout est beau, si ce n'est quelques éclaboussures un peu partout. C'est assez bizarre le
feeling de garder son verre dans sa main mais de voir le liquide rester un pied dans les airs.

Pas vraiment dormi dans l'avion malheureusement. Je pensais me reprendre à l'arrivée à l'hôtel (après le traditionnel souper d'arrivée qui demeure toujours le repas le plus pénible de tout le voyage), mais ce n'est pas vraiment ça qui est arrivé. Je me suis plutôt réveillé deux heures après m'être couché, par terre, en sueur, en train de me battre avec une lampe sur pied. On aura beau dire ce qu'on voudra, ça magane le body un voyage comme ça !

Ainsi donc, j'en suis déjà à mon sixième voyage ici. L'année dernière à la même date, Jean-Paul retournait à Montréal après notre périple dans les montagnes et j'étais dans la bouilloire de Guangzhou. Qu'est-ce que ça change que ça soit mon x ième voyage ici ? De petits détails. C'est un peu dur à décrire, mais c'est comme si j'avais développé une routine basée sur plein de petites choses complètement inutiles. En ce sens, voici ma journée de vendredi :

6h30 : wake up call de la part de la réception. La fille parle seulement chinois. Pas grave. Merci (xiexie), on raccroche et on saute dans la douche.

7h00 : prendre les emails pour le travail. C'est la fin de la journée à Montréal, donc j'en ai tout plein. Répondre à tout ce beau monde.

7h30 : déjeuner au 4e étage. Je donne mon ticket de déjeuner à la fille en tailleur noir qui ne sourit jamais. J'essaie un sourire. Négatif. Toujours le même exact menu. Un oeuf cuit dans l'huile par la fille aux cheveux courts, des dumplings, du pain sec, du riz chaud et humide, un café qui ne goûte pas bon et un verre de jus d'orange sucré servi à même le
distributeur qui coule leeeeennnntement.

8h00 : je rejoins A dans le hall. Good morning. Good morning. On saute dans l'auto. Trajet entre Shanghai et l'usine. Mes points de repère, dans l'ordre : McDonald, station service, autoroute A20, autoroute A8, Shanghai Mart (méga centre commercial), aéroport Hongqiao, méga entrepôt Ikea, méga usine Caterpillar, file d'attente, péage, on passe des petites villes (Sheshan, Qingpu), péage, on sort de l'autoroute, petites routes, on passe
devant le resto de la ville et peu importe l'heure les employés sont toujours en ligne dehors, pont, petites routes, usine.

9h00 : meeting du matin. Le boss de l'usine dit 5 mots et on part pour la journée. Dans l'avant-midi, je travaille à inspecter des appareils avec la gang de l'usine, majoritairement des filles dont je ne connaîtrai jamais le nom (ou plutôt ne réussirai jamais à dire le nom correctement). Mais ce n'est pas grave, on se jase ça, elles en mandarin moi en français. On rit pas mal quand même. Surprenant. Ce matin, comme j'inspecte les machines,
mon vocabulaire s'enrichit énormément. Je sais désormais dire "bon", "pas bon", "à modifier", "déjà modifié" et "de l'eau pour boire" (parce que j'avais soif !). Et on a pratiqué mes chiffres jusqu'à dix !

12h30 : le dîner au fameux petit resto. On est servi par la waitress #42, celle qui parle un peu l'anglais. On échange 2-3 mots. Au menu, as usual, peanuts, crevettes, légumes verts, poisson general tao, soupe, melon d'eau.

13h30 : on repart les inspections.

18h00 : direction l'hôtel. Cette fois, je refais mes points de repère à l'envers, mais le défi ici est de garder les yeux ouverts. Le décalage se fait sentir, c'est comme si je venais de passer la nuit debout. En plus, quand on dépasse l'aéroport, on tombe dans le trafic pour une bonne heure ou heure et demie.

20h00 : arrivée à l'hôtel, on se donne rendez-vous pour le lendemain matin. Je salue les deux employés à la réception qui me reconnaissent maintenant. Je laisse mon sac à ma chambre, puis direction l'épicerie (vous attendez ce moment avec impatience). Un bel exemple d'incompréhension ce soir. J'arrive à la caisse et après avoir passé mes articles (qu'elle accepte), la caissière me dit en mandarin combien ça coûte. Évidemment, je ne comprends pas alors je me place derrière le comptoir pour aller voir sur l'écran c'est
combien. Je pointe un montant avec mon doigt et je demande en français : "c'est ça ?". La dame me répond le même mot chinois qu'avant donc un autre montant je suppose. Je repointe et je redemande si "c'est ça là ?" avec un point d'interrogation dans la face. Et là, elle dit le même mot chinois mais en me criant presque après. Je ne prends pas de chance et je sors un 100 yuan. En sortant, je comprends mon erreur. "C'est ça", c'est 70 en
mandarin...

20h30 : souper dans ma chambre en envoyant des emails.

22h30 : dodo.

4h00 : réveil. Maudit décalage.

...et ça recommence....


Autrement, tout le monde va bien ici, moi compris.

Go Habs Go.

2006/04/11

Squidoo

Un nouveau site à découvrir : Squidoo (via Seth Godin). Juste eu le temps de regarder rapidement et déjà, qqch d'intéressant pour le MBA.

2006/04/10

2006/04/07

Convergence

Ainsi donc, Quebecor se lance dans le contenu plutôt que dans le contenant. Tel que dit ici, ce n'est pas un peu dépassé comme idée ? Tout ça sera quand même intéressant à suivre, autant les pages techno que dans les pages financière. En espérant que ça fonctionne mieux que Quebecor World.

2006/04/05

MIT

Je me suis toujours demandé si les études en ingénierie au MIT étaient beaucoup plus exigeantes et surtout si ça apportait plus qu'un BAC au Québec. La même question se pose pour le MBA : comment se compare un diplôme des HEC à McGill ? Ou à Harvard ?

Il faudra en reparler dans un an.

Entre temps, un blog d'un étudiant au MBA à Sloan (MIT) avec un format intéressant.

Sustainability

Un blog traitant de la sustainability qui semble intéressant.

Paresse

Même pas besoin de chercher, une liste de nouveaux blogs tout cuit dans le bec (via MC).

Pandora

Pour écouter/découvrir de la musique : Pandora

2006/04/03

Des photos en masse

Des idées pour changer l'en-tête.
everystockphoto.com

2006/03/31

Jungle

Jungle magazine et Jungle website. Cool logo.

Multitude de liens

Des magazines, des liens Internet et des livres.
Tiré du site mba.com

Jeunesse

Parce que je suis jeune.
Observatoire Leadership Jeunesse

Tag, HTML, CSS

Faut que je m'y mette. Help de Blogger.

Artistes Anonymes

Je crois qu'il y a quelques sites en ce genre.
La plupart des cartes postales anonymes sont très belles, assez pour penser que les artistes sont des gens qui n'aiment pas la lumière.

2006/03/30

Futurs semblables

Association des MBA du Québec

Art Brut

À découvrir et à aller voir.

Aussi dans la liste : The Subways, The Rakes et This It All.

2006/03/28

Possiblement utile

Des ressources trouvées un peu partout :
NetMBA Business Knowledge Center
The Times 100 Case Studies
Quick MBA

Conscience environnementale

Je crois que l'Université de Montréal et donc par ricochet les HEC ont mis de l'avant un plan du type sustainable campus. D'ailleurs, un projet spécifique (HumaniTERRE) semble exister aux HEC. Je sais aussi que les universités McGill, Concordia et Sherbrooke (par le biais de son programme de maîtrise en environnement entre autres) sont possiblement en avance sur ce plan.

Beyond Gray Pinstripes : un projet parallèle sur le même thème qui semble destiner directement aux programmes de MBA.

Bref, de bien beaux projets pour s'impliquer.

2006/03/27

Pourquoi un MBA au juste ?

À lire : Seth Godin et surtout Rajesh Setty.
Et Josh Kaufman tant qu'à y être.
Enfin, ça culmine avec le personnal MBA.

Plusieurs points de vue intéressants dans tout ça. Tout d'abord, ce qu'on aurait pu faire à la place pendant la durée du programme, principalement en ce qui a trait à l'expérience perdue. Ce qui est intéressant avec le programme des HEC, c'est entre autres la durée : 1 an. Je répondrai donc que cela ne représente qu'une très brève parenthèse dans toute la vie professionnelle.

Puis, le coût. Alors qu'aux États-Unis un MBA peut facilement coûter plus de 100 000$, au Québec ça ne dépasse vraiment pas 10% de ce montant. L'investissement devient alors une donnée beaucoup plus négligeable.

Mais qu'en est-il du retour sur investissement ? En fait, c'est plutôt ça la vraie question. À mon avis, la réponse à cette question dépend vraiment de chaque personne. Comme le mentionne Rajesh Setty, que ce soit les études ou la lecture de grands livres, ça ne garantit vraiment rien.

Reste que de mon côté, voici les principales raisons (dans le désordre) pour lesquelles je désire faire ce MBA :

1) Connaissances
Venant du monde de l'ingénierie, il me manque certaines notions très pratiques afin de bien gérer l'ensemble d'un projet. Ces apprentissages se situent principalement au niveau comptabilité et finances. Bien sûr, j'aurais pu acquérir ces notions tout en travaillant (cours du soir, lectures personnelles), mais je crois que le MBA me donnera la possibilité de me mettre dans un environnement contrôlé qui mettra l'accent sur l'apprentissage. Je pourrai donc mettre tous mes efforts en ce sens, ce qui, à mon avis, aurait été impossible si j'avais continué dans le monde du travail en parallèle.

2) Réseautage
Je suis certain que les rencontres effectuées lors de cette année seront des plus enrichissantes. Et réciproquement, j'espère apporter quelque chose aux gens qui m'entoureront.


Bien sûr, le MBA, ce n'est pas tout. La liste des livres mentionnés dans le Personnal MBA est impressionnante et je compte bien lire tout ça éventuellement (j'en ai quand même lu 3-4). Aussi, lorsque l'apport d'un mentor est mentionné, je crois en cela au plus haut niveau.


En fait, le MBA, ce n'est qu'un pas dans la direction qui me mènera vers des projets intéressants, je l'espère.

Pas original

Moi qui pensais être original. C'est raté.
League of MBA Bloggers

Gorillaz + Madonna

Numéro très bien planifié aux Grammys. Bon mélange de virtuel et de live.
Le guitariste en g-string est très cool et Madonna... c'est Madonna.

Sigur Ros

J'aurais voulu réaliser ce vidéo de la pièce Glosoli de Sigur Ros.

Comparateur de prix

Étant donné l'achat d'un portable éventuel, un site comme ça pourrait fort bien être utile.

À checker

En plus de delicious (qui ne me semble pas si utile que ça), de flickr que je devrais beaucoup plus utiliser et de tous les sites qui linkent les choix musicaux (je recherche toujours le site qui présente les artistes par toile... tout comme le site qui présente les membres du CA de différentes compagnies par toile),

il y a des petites applications pour email (principalement gmail) telles Pando à checker.

Et ça aussi (squidoo), un autre agrégateur.

2006/03/21

L'année MBA

Au mois de septembre prochain, je devrais possiblement débuter un MBA intensif à l'École des Hautes Études Commerciales de Montréal (HEC). Ce programme devrait alors durer environ un an.

D'ici là, plusieurs étapes restent à franchir, dont notamment l'admission en tant que telle !

Le but de ce blog (qui pourra évidemment être appelé à se modifier au court du temps) est de regrouper mes impressions et mes découvertes. En ce faisant, j'espère être en mesure de prendre un peu de recul, ce qui risque de ne pas être évident étant donné l'intensité de l'horaire.

Note to self

Faudrait vraiment que je fasse qqch avec ce blog.
- rendre l'affichage plus propre, bien distinguer les posts entre autres et insérer des catégories de post
- changer le titre
- changer la photo
- menu de droite plus concis et plus complet (hmmm...)
- jouer avec flicker
- jouer avec du streaming

... cet été peut-être ?
... avec un laptop sur la gallerie peut-être ?

2006/03/17

To do

- impôts
- réclamation assurances
- comptes avec ex-coloc
- comptes avec coloc actuelle
- nouveaux meubles
- d/l musique
- continuer ce blog...

2006/02/07

En Chine - février 2006

Je vous laissais au mois de décembre dernier en disant que je m'habituais peu à peu à la Chine et que j'étais donc de moins en moins surpris. Et bien non. Depuis mon arrivée à Shanghai samedi dernier, ces Chinois ont encore réussi à me faire rire et à me faire plisser les sourcils.

Tout d'abord, je me promène dehors autour de l'hôtel un soir et je vois 5-6 personnes regroupées qui gossent après quelque chose. Je m'approche pour voir qu'est-ce qui se passe et je me rends compte qu'ils sont en train d'installer un gros dispositif avec un pointeur laser. Le laser pointe vers une chambre d'un édifice à appartements. En voyant mon air perplexe, deux policiers qui assistent à la scène font "pow pow" en mimant un fusil. Je pense qu'ils blaguent, mais finalement, ils ne rient pas (dans le fond, je suis pas mal sûr qu'ils niaisaient, mais quand même). Je suis donc retourné à ma chambre d'hôtel, en fermant le rideau au cas où.

Puis, aujourd'hui, retour d'une visite dans une usine (du sablage d'aluminium, sans aspiration, mon espérance de vie en a pris un dur coup). On revient péniblement dans le trafic quand tout à coup, musique qui part à la radio, qui à mon avis était fermée et que personne n'a touchée. Ils m'ont alors expliqué que le mardi après-midi, tous les postes de radio de la Chine sont fermés, pas de musique pas de commentateur, rien. C'était donc
le retour des activités. À n'y rien comprendre.

Enfin, lundi matin ici, c'était dimanche soir au Québec, donc soirée de Super Bowl. Quand ils disent que c'est diffusé partout à travers le monde, c'est vrai puisque j'ai pu écouter le Super Bowl décrit en mandarin. Je me demande si Janet Jackson avait été censurée à l'époque...

C'est ça qui est ça pour l'instant.