2006/07/30

En Inde - juillet 2006 (6)

Ça y est, la boucle est bouclée. Nous sommes de retour dans notre petit quartier Paharganj à Delhi, plein de bouette, de vaches, d'excréments de vaches et de monde. Un peu moins éberlués qu'il y a un mois et surtout, pas mal plus bronzés.

Quelques pensées sur l'Inde en général suite à ce deuxième voyage :

- Aucun, mais aucun regret d'être revenu dans ce fameux sous-continent indien. Même si c'est juste pour la bonne bouette qu'on mange, ça vaut la peine. Alors si on ajoute à ça les gens, les paysages et les aventures, ça vaut le déplacement.

- J'avais pris l'habitude de dire que tout le monde devrait voyager au moins une fois dans sa vie en Inde. Je me ravise désormais un peu. L'Inde, ce n'est pas pour tout le monde. En fait, il faut être un tout petit peu masochiste pour partir en Inde, mais il faut croire que bien du monde le sont un peu parce qu'on a rencontré beaucoup de gens qui en étaient à leur 2e, 3e... 7e voyage en Inde.

- Le nord de l'Inde (les montagnes) est complètement différent du sud (les plages et les temples). En fait, dans le coin de la vallée de Spiti et de Kinnaur, on a complètement oublié qu'on était en Inde. On aurait pu être n'importe où dans le monde : Chine, Amérique du Sud et probablement même un peu les Rocheuses canadiennes qui sait.

- Il reste encore beaucoup de coins différents à découvrir en Inde : Calcutta, Darjeeling, la côte est, le Cachemire... Alors qui sait, peut-être qu'il y aura une prochaine fois ?

Alors là, pour les habitués, il devrait y avoir une pause d'au moins un an dans cette série d’emails qui a commencé il y a exactement 4 ans, presque jour pour jour (je prenais la 1ère fois l'avion le 8 août 2002 si je me rappelle bien). Depuis. bien de l'eau a coulé sous les ponts... et ça continuera !

A bientôt.

2006/07/28

En Inde - juillet 2006 (5)

"Est-ce que je suis le seul à tenir un journal ? Parce que dans les derniers instants, je viens d'avoir du matériel pour au moins 2 pages !!!"
- Un touriste israélien qui faisait le voyage de jeep avec nous entre Tabo et Rekong Peo

"Ihhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh"
- Cindy au cours du même voyage

"Oh boy"
- Moi-même avec le sourire dans la face


Shimla, vendredi 28 juillet au soir, sous la pluie

Encore pas mal de chemin parcouru depuis le dernier email. On est parti de Kaza après trois belles journées là-bas pour reprendre le chemin et visiter plusieurs temples tibétains. Temple de Ki (tout petit perché sur une montagne), temple de Kibber (à 4200m d'altitude, temple très ordinaire mais avec une localisation superbe), temple de Dankar (encore une fois à flanc de montagne, où on a jasé avec un moine sympathique qui nous a invités à rester coucher lors de notre prochain passage s'il y a lieu) et temple de Tabo (avec une architecture extérieure toute modeste, à même le sol, mais à l'intérieur, des fresques datant de plus de 1000 ans superbes).

On dort à Tabo, sous la pluie et... c'est après que ça se gâte. Bon, on le savait un peu quand même. En fait, c'est le bout de notre itinéraire que je redoutais le plus, parce que j'avais peur de devoir retourner sur nos pas. C'est que tous (forums sur Internet, emails, tous les guides de voyage) disent exactement la même chose : entre Tabo et Rekong Peo, watch out les avalanches ! En 2005, la route a d'ailleurs été complètement détruite par un
glissement de terrain. Bonne nouvelle, une nouvelle route a été construite. Moins bonne nouvelle, plutôt que de suivre la rivière au fond de la vallée, la nouvelle route a été construite à 4000m d'altitude, juste sur le bord du ravin.

On s'était renseigné un peu partout avant d'y aller et d'après ce qu'on avait entendu, la route était praticable cette année. Pas trop de pluie. Rassurant. Mais quand même, on a pris un jeep pour le trajet plutôt que l'autobus, le jeep étant un peu moins large... on ne sait jamais.

En se rendant à Tabo, on a déjà un premier aperçu de la situation puisque pour certains passages, le chauffeur accélère en regardant les petites roches déboulées par la fenêtre. Hmmmm...

Donc, après le temple de Tabo, on cherche le plus de renseignements possibles. Ça varie selon les gens, mais une constante demeure, la route est actuellement obstruée par un glissement de terrain. Ouvrira à 8h00AM, 10h00AM, 13h00, 15h00, jamais...? Personne n'est certain. Bon, on va voir demain qu'on se dit. Reste qu'il continue quand même à pleuvoir, ce qui n'aide pas.

Le lendemain matin, vers 11h00AM, on part avec l'idée d'aller voir ce qu'il en est de ce fameux glissement. Au passage, on ramasse 3 touristes israéliens et 1 touriste américain qui attendaient l'autobus qui n'aurait jamais passé selon tout le monde.

Moins de 30 minutes plus tard, on arrive au site. En effet, un bon glissement de terrain avec beaucoup de roches et de boue. Une dizaine de personnes s'affèrent à essayer de bouger le tout à l'aide de quelques pelles et beaucoup de bonne volonté. 5 minutes plus tard, notre chauffeur est décidé : tassez-vous, moi je passe ! On l'aime bien notre chauffeur, mais quand même, on va y aller à pied, au cas où. Applaudissements nourris, il
passe comme dans du beurre. Le jeep suivant est moins chanceux par contre et il reste complètement pris dans la boue.

On repart.

On sent que le jeep a pas mal de misère dans les montées, le moteur arrête presque. On fait quelques blagues, sans plus. Oups, le moteur arrête. Silence. Le chauffeur essaie quelques fois, puis ok, on repart.

Ça monte, ça monte. Le moteur arrête. Cette fois-ci, impossible de repartir. Le chauffeur lâche donc les freins et nous voilà en pleine descente par en-arrière. Il joue avec la compression du moteur et ... on repart. Ok, c'est beau. Applaudissements encore. Mais personne n'a vraiment aimé la descente par en-arrière dans le chemin sinueux.

Ca monte toujours. On voit au loin un bulldozer qui bouge des roches dans le chemin. Super, il va nous ouvrir la voie... mais qu'est-ce qu'il fait... plus de roches dans le chemin... woooohhh... plein de grosses roches dans le chemin... bon, ca y est, le chemin est vraiment bloqué. Ok, on va attendre. 20 minutes plus tard, le chemin est correct... mais, devinez quoi, le moteur ne part pas ! Et cette fois, le truc de la compression en reculant ne marche plus. Et le chemin est vraiment étroit. On essaie vraiment fort
en pompant quelque chose sur le moteur, en vain. Le chauffeur se décide donc à vraiment se laisser aller par en-arrière. Pas juste un peu, vraiment. Assez en fait qu'on fonce directement dans la paroi rocheuse !!! Notre ami israélien assis dans le derrière du jeep lâche un bon cri : WOOOOHHHHH STOOOOPPPP ! On arrête finalement à environ 30 cm de la roche et... on repart ! Vraiment, on rit après, mais sur le coup...

Arrivés à Nako où les Israéliens débarquent, on a pris une photo qui va s'intituler Tabo-Nako 2006.

Mais nous, on ne s'arrête pas, on veut se rendre à Rekong Peo et à Kalpa avant qu'il ne pleuve trop. Un bon 6h de route encore, marqué par les presque face à face, les passages par-dessus les rivières (en fait, c'est plutôt dans les rivières) et les vibrations douteuses du moteur. Il est environ 20h00 quand on arrive à Kalpa, dans un seul morceau :)

Kalpa, c'est exactement ce qu'il nous fallait après ca : petite ville tranquille perchée au-dessus d'une vallée et faisant face au Kinnaur Kailash, mont enneigé de 6000m. On a passé 2 jours là, à marcher pas mal dans les villages autour, à manger et à lire.

On voulait se rendre ensuite à Chitkul, mais on s'est fait dire que le pont avait lâché. Autant ne pas tenter le diable, on a rayé Chitkul de notre itinéraire pour le remplacer par Sarahan. Le passage à Sarahan a été de courte durée, une seule soirée. Mais ça valait la peine. On restait dans la pension du temple de la petite ville. Temple en bois au milieu du brouillard, avec les chansons religieuses à 20h00 et à ... 5h15AM ! :)

Aujourd'hui, autobus de Sarahan à Shimla. Presque tranquille. On s'habitue faut croire. Shimla est notre dernière escale avant notre retour à Delhi demain soir. Après ça, 2 jours de magasinage (réquisitionnés par Cindy) et on revient déjà.

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À chaque escale où on passe 2 ou 3 jours, on essaie de se bâtir une petite routine. Je pense que l'être humain aime bien la routine, ça rassure. Le moins qu'on pourra dire de ce voyage, c'est que ça va nous avoir complètement sorti de notre petite routine montréalaise quotidienne. Et... ça fait du bien !


A bientôt.

2006/07/22

En Inde - juillet 2006 (4)

Kaza, 4000m d'altitude, beau soleil et ciel bleu, samedi 22 juillet

Beaucoup de chemin parcouru depuis le dernier message. La dernière fois, nous étions à McLeod Ganj, le lieu du gouvernement tibétain en exil et donc de la résidence du Dalai Lama. On s'attendait à beaucoup, notamment en ce qui a trait à la présence tibétaine, mais finalement, c'est surtout la présence touristique qui domine. Beaucoup, beaucoup de touristes. Quand même, un très beau site à flanc de montagne qui donne sur une vallée et un beau temple tibétain. Le Dalai Lama était absent (en France je crois), mais bon, ce n'est pas comme si on aurait pu le voir de toute façon.

Trois jours là-bas, question de refaire nos forces et... le voyagement recommence. Autobus de nuit de McLeod Ganj à Manali (9 heures) et là, le fun commence. On avait réservé par Internet un jeep qui devait partir à 7hAM afin de se rendre directement à Kaza, dans la vallee de Spiti. Arrivés à Manali, il pleut à boire debout, il est 5hAM et pas moyen de rejoindre notre agence et/ou notre jeep. 6hAM, toujours pas de réponse. 7hAM, niet. 7h30AM, on est rapidement devenu une attraction dans le village. Tout le monde est au courant de l'histoire des 2 touristes qui se sont fait avoir. Les gens sont sympathiques et essaient de nous aider. Finalement, on trouve un autre jeep qui veut bien nous amener, mais au lieu de payer les 600 Roupies prévus (15$), on se retrouve à payer 3500 Rs (88$). Bon, pas si tant pire.

La route promet : 8 heures à faire dans des petits chemins sinueux à travers les montagnes. On passe de 2000m d'altitude à 4500m et on redescend à 4000m. Après quelques heures, on rencontre un jeep à sens inverse qui s'arrête. Les 2 touristes à l'interieur nous font des gros signes des mains... on leur fait allô ! Mais non, ils veulent nous dire qu'ils viennent de rebrousser chemin et que le chemin est impraticable. On regarde notre chauffeur avec des points d'interrogation dans les yeux. "No problem... usual... we big jeep... ok... no problem". Bon, on va aller voir. Une première chute qui passe dans le chemin, pas si pire. Une deuxième, ça s'endure. Une troisième chute, mais là, une vraie de vraie. Facilement 1 pied d'eau qui coule avec pas mal de courant. Aucun stress dans la face de notre chauffeur, c'est rassurant. On retient notre souffle... et on passe sans aucun problème !!

Après ça, tout est ok. Le paysage est magnifique et la route correcte. En fin de journée, on arrive finalement à Kaza (pour ceux qui veulent une idée, allez sur le site ww.flickr.com et tapez Kaza dans le champ de recherche, il y a quelques photos de l'endroit). Lieu tout simplement superbe. L'altitude fait en sorte qu'on a un peu de misère à fonctionner, mais ça vaut le détour. En plus, cette région est très aride, ce qui fait en sorte que le ciel est bleu, que le soleil plombe et que les étoiles sont nombreuses la nuit. En plus, on est tombé sur un couple d'Indiens en vacances, super sympathiques.

On revient à l’instant de visiter des temples tibétains encore plus haut. Wow.

Demain, direction Dankar et Tabo pour des temples encore plus imposants. Chemin pas trop difficile ni trop long. Après-demain par contre, on se tape un bon 10 heures de route, direction Kalpa qui promet beaucoup.

Djule (qui veut dire en tibétain : allô, au revoir, merci, s'il vous plait, etc... pratique).

2006/07/17

En Inde - juillet 2006 (3)

Lundi 17 juillet, McLeod Ganj

Musique du début d’Amazing Race (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une émission américaine où les concurrents, par équipe de 2, doivent réussir des épreuves un peu partout à travers le monde, le plus vite possible... ce qui implique des déplacements toujours sur le rush).

On se rappelle que nos deux concurrents, François et Cindy, se trouvaient à Udaipur lors de notre dernière émission. Ils avaient alors la mission de trouver une place intéressante où prendre un cours de cuisine. Ils ont réussi cette étape avec grand succès, ayant trouvé la cuisine de la très sympathique Shashi où ils ont cuisiné avec elle un thé épicé à l'indienne (chai), des aloo pakora (genre de samosa aux patates), du pain naan aux tomates et au yogourt et des légumes masala. Une réussite sur toute la ligne. Ils reviendront d'ailleurs avec le plat à épices et les épices.

C'est par la suite que ça se corse. Selon leur plan original, ils devaient se rendre en autobus à Jodhpur (4h environ) et ensuite, prendre le train de nuit vers Pathankot (19h de train), pour aboutir à Dharamsala à environ 4h de bus. En allant valider le tout un après-midi à Udaipur, le concurrent François apprend que le train prévu est rempli. La liste d'attente ? Déjà 61 personnes inscrites. Ok, le lendemain ? Plein. Plein pour 1 semaine en
fait. La déception se lit dans son visage. Vite, ils doivent donc trouver un plan de rechange : un passage par Delhi est envisagé. Train d'Udaipur à Delhi ? Plein. Bus d'Udaipur à Jodhpur et train de Jodhpur à Delhi : possibles mais avec des heures impossibles. Et tout ça pour aboutir à Delhi où un train vers Amritsar (12h) est possible.

Amritsar ? Eh oui, une nouvelle mission s'ajoute. Au lieu d'aller directement à Dharamsala (lieu de résidence du Dalai Lama), nos deux amis se sont fait dire qu'ils devaient absolument passer par Amritsar, où se trouve le temple d'or, haut lieu de la religion sikh.

Bref, ça va mal à la shop. L'avion est même envisagé dans le but de sauver un peu de temps.

En désespoir de cause, ils décident de se rendre à Jodhpur quand même, le désespoir dans l'âme, pour voir s'il n'y aurait pas des autobus vers Delhi plus intéressants.

On les retrouve à Jodhpur où ils se précipitent à une agence de voyage. Autobus vers Bikaner ? Vers Gunganagar ? Non. Finalement, la meilleure solution demeure un train de nuit vers Delhi, une attente d'une journée complète à Delhi puis un vol de Delhi à Amritsar le soir.

Sauf... sauf si le mot magique fonctionne. En effet, lors de leurs recherches, quelqu'un leur a parlé de l'option "Tatkal". Ils n'en savent pas trop plus, sinon qu'il faut aller à la gare 2h avant le départ du train, mentionner Tatkal et espérer.

La chaleur est suffocante dans la file indienne (une file indienne "à l'indienne" où ça pousse, ça se colle, ça pince, ça dépasse, name it). La sueur perle sur le front du concurrent François. Arrivé au guichet, sans vraiment y croire, il mentionne Pathankot et Tatkal avec un gros sourire, tout en sortant le portefeuille (un peu d'argent de plus ne peut surement pas nuire). Surprise !!! Il y a deux places disponibles. Le coût : presque rien !!! Bon ok, ce n'est pas la 1ère classe avec l'air climatisé et nos deux concurrents vont en manger du sable qui entre par la fenêtre, mais avec cette nouvelle, ils prennent définitivement l'avance dans la course.

En plus, ils jouent vraiment avec le feu et ils tentent un wild card en sortant du train non pas à Pathankot tel que prévu, mais à Makhu, une ville qui n'est pas sur aucune carte. C'est qu'ils ont lu quelque part sur Internet que c'était possible de se rendre à Amritsar plus rapidement de là. Un rickshaw et un bus plus tard et nos deux héros se trouvent à Amritsar. Ils viennent de sauver presque 5 heures !!! Quelle manœuvre.

Et Amritsar en vaut amplement la peine. Le temple est superbe et d'un calme qui fait du bien après tout ce trajet. Le coucher du soleil avec la prière autour du lac est magique.

Mission accomplie.

Puis, le lendemain, deux voyages d'autobus vers Dharamsala et à la fin de la journée, ils arrivent à McLeod Ganj, petit village perché dans les montagnes (2000m d'altitude). C'est plus frais, calme et ils vont s'y plaire assurément. 2-3 jours de repos bien mérité au programme.

Par la suite : Manali et ça monte vers Kaza - Tabo - Rekong Peo (si la route n'est pas détruite par les avalanches) - Kalpa - Shimla. Selon les commentaires reçus et les photos, ça devrait être encore mieux que Leh au Ladakh, ce qui n'est pas peu dire.

Au prochain épisode donc.

Musique de fin d'Amazing Race avec zoom in sur le visage heureux de François et Cindy.

2006/07/12

En Inde - juillet 2006 (2)

Bonjour tout le monde,

mercredi midi en direct d'Udaipur dans le sud du Rajasthan. Premièrement, tout va bien ici malgré les attentats de Mumbai qui ont eu lieu hier. C'est localisé à Mumbai et il n'y a pas vraiment de danger pour nous. On sent cependant une surveillance policière plus grande, notamment dans les gares et les trains. On fait attention à nous alors ne vous en faites pas.

Après Delhi, on s'est rendu à Agra voir le Taj Mahal. Beaucoup plus relaxe comme ville, après Delhi. Une petite journée plus tard et on partait pour Jaipur, la cité rose. Agréable, tout comme la dernière fois. Train de nuit et nous voilà donc à Udaipur, la "Venise de l'Orient". Vraiment beau comme ville et notre chambre d'hôtel (le même que toi Éric, le Lake Shore... ils se rappellent de toi d'ailleurs... on s'est payé le luxe de la suite avec
balcon !). On devrait passer 2 jours ici et après, direction Jodhpur et les montagnes.

L'Inde ne change pas vraiment donc. Toujours le même dépaysement et cette impression d'être projeté dans un monde complètement différent, incompréhensible à nos yeux. Ça demeure à mon avis la meilleure façon de décrocher complètement. Honnêtement, je n'ai pas pensé une seconde au travail depuis mon arrivée ici (un beau bonjour au monde de Duovac quand même !). Mes repères sont tombés, malgré mon voyage d'il y a 4 ans. Ça
commence à revenir tranquillement pas vite, mais reste qu'on a du fun à trouver notre chemin et à marchander tout et rien. Mon seul problème à l'heure actuelle demeure ma tendance à parler en anglais à la chinoise, en phrases saccadées et simples. Les Indiens, malgré leur accent assez fort, parlent un anglais très respectable et j'ai donc de la misère à me faire comprendre. Ça aussi, ça devrait revenir bientôt.

Finalement, tout le monde se fout de la météo ici. La mousson s'en vient bientôt (20-30 jours de pluie consécutifs), mais personne n'en parle et lorsqu'on pose des questions, les gens changent de sujet immédiatement. En espérant que dame nature soit clémente ou sinon, on se sauve dans les montagnes.

A bientôt.

2006/07/06

En Inde - juillet 2006 (1)

Bonjour à tous,

4 ans plus tard et après des arrêts fréquents en Chine, me revoilà enfin en Inde. Je vais y passer presque 1 mois avec Cindy. Donc, quelques emails à venir.

Nous sommes arrivés à Delhi mercredi soir heure locale (9,5 heures de plus qu'à Montréal). Assez long vol merci (Montréal - Toronto - Zurich - Delhi), mais les certificats ont pu servir et nous avons fait le tout en classe affaires.

Première constatation, ça sent toujours pareil en Inde. Tout de suite en sortant de l'avion, une bonne bouffée d'air "frais" et rien n'a changé. Mélange d'humidité, de chaleur (36 degrés Celsius hier soir à 22h00) et d'excréments. Une ride de taxi plus tard et nous voilà à Paharganj, le quartier des backpackers. La chambre est simple mais correcte. Un bon
ventilateur et de l'eau froide. Une bonne douche et on se couche, question de récupérer un peu. Tout d'un coup, ça bouge dans la salle de bain... Cindy se lève... moment stressant... ahhhh.... un.... chat !?!? Comment il est entré, aucune idée. Il est sorti bien gentiment mais j'en connais une qui était stressée. Donc, nuit plus ou moins bonne, avec des sueurs partout et des bruits de klaxon à 6hAM. Au lever, petit moment "mais qu'est-ce qu'on fait ici ???". Après déjeuner et promenade, c'est passé. On va avoir du bon temps.

Aujourd'hui, changement d'hôtel vers un autre beaucoup plus calme et avec air climatisé. Aussi, recherche d'informations sur nos destinations à venir. Relaxe quoi. Très bon souper (thali et masala dosa) aussi.

Demain, visite tranquille de Delhi.

À venir, Agra - Jaipur et quelque part dans la nuit de dimanche à lundi (2hAM), Italie-France.