2016/01/01

Le mythe du SuperBoss

It is time to call a halt on all this hyperactivity, before it gets out of hand. There is no doubt that many bosses have heavy weights resting on their shoulders. But are they likely to make these decisions better if they arrive at work exhausted and sleep-deprived? Working around the clock is probably a sign that you are incapable of delegating, not that you are an invincible hero. Frenetic multi-tasking—surfing the web while watching TV while listening to music—is a formula for distraction, rather than good management. And bosses who think of themselves as supermen and superwomen can weaken their companies. As Peter Drucker, a management guru, once pointed out, “No institution can possibly survive if it needs geniuses or supermen to manage it. It must be organised in such a way as to be able to get along under a leadership composed of average human beings.”
(via The Economist) 

Sabia et la complaisance

Quel est le principal défi de la Caisse de dépôt dans les prochaines années ?M.S. - C'est la complaisance. Il y a toujours un moment hautement dangereux dans une organisation. Laissez-moi vous raconter une histoire. Quand j'étais au CN, nous avons fait l'acquisition d'un chemin de fer américain qui s'appelle Illinois Central [en 1998] pour une variété de bonnes raisons. Mais une des raisons fondamentales, c'était que tout allait bien au CN. La privatisation avait été une réussite. L'objectif de cette acquisition était notamment de forcer nos gens à penser de façon nord-américaine, pas seulement canadienne. À la Caisse, c'est la raison pour laquelle je parle maintenant d'ambition, de compter parmi les meilleurs du monde, sans oublier la création d'une nouvelle filiale consacrée aux infrastructures. Parce que maintenant, le problème, c'est que tout va bien. C'est ça, ma préoccupation. Je pense que la grande majorité de nos gens ne sont pas complaisants. Mais c'est le danger. Et c'est la raison pour laquelle, en tant que pdg, je vais continuer à trouver de nouveaux défis pour encourager nos gens à aller plus loin, à faire mieux, car l'objectif est de bâtir une culture de dépassement, où nos employés ne seront jamais satisfaits.

Tiré d'une entrevue avec Les Affaires.