2020/07/04

Leçons de pandémie (1)

Quelques leçons tirées d'un article du NY Times.

Leading health agencies including the World Health Organisation and the European Center for Disease Prevention and Control provided contradictory and sometimes misleading advice. A crucial public health discussion devolved into a semantic debate over what to call infected people without clear symptoms.
The two-month delay was a product of faulty scientific assumptions, academic rivalries and, perhaps most important, a reluctance to accept that containing the virus would take drastic measures. The resistance to emerging evidence was one part of the world’s sluggish response to the virus.

2020/07/02

Sabia et la Caisse de dépôt

Michael Sabia, lors de son départ de la Caisse de dépôt au début 2020:

Les investisseurs qui pensent au-delà de la prochaine journée, du prochain mois, du prochain trimestre ont un rôle essentiel à jouer. Parce que les rendements des années à venir seront solides seulement si les économies où nous investissons sont solides. Qu’ils seront sains si notre planète est en santé.
Ensemble, les investisseurs institutionnels de long terme dans le monde ont 80 000 milliards d’actifs sous gestion. Ils peuvent changer la donne.Mais nous devons faire plus qu’investir. Nous devons investir de façon constructive.

2020/06/14

La sagesse de Truman

I know I digress but every time I use the term "on the other hand", I am reminded of what Harry Truman said when he needed advice to make some big financial decision, he would ask for a one armed economist.

Santé vs médecine

Un regard critique sur le système de la santé en France.

 L’un des problèmes centraux est que l’on confond, en France, la santé et la médecine. Ce sont deux choses différentes. La santé n’est pas la médecine. Un médecin s’intéresse d’abord à ses malades, auxquels il tente de dispenser les meilleurs soins possible. Un expert de la santé, même s’il est médecin, regarde les statistiques, les chiffres d’alcoolémie, la pyramide des âges, les facteurs socio-économiques… et il impose des normes et des règles au détriment des praticiens. La vérité est que le gros des troupes de l’administration de la santé, en France, ont des compétences juridico-politiques. Elles s’empêtrent dans leurs propres règles.
Ce qu’il faut, c’est accepter de s’attaquer au problème névralgique du système de santé: à savoir l’organisation des soins. Laquelle n’est pas seulement une question de remboursement et de financement. La France a un système de santé très généreux en termes de prise en charge des patients. C’est un très bon point. Mais il ne suffit pas d’arroser les hôpitaux d’argent public pour qu’ils se réforment et que les personnes se sentent revalorisées et bien dans leur peau! Il faut réhabiliter d’urgence certaines notions de base, comme le coût de l’acte médical. La consultation à 25 euros, ce n’est pas raisonnable. A force de fixer des tarifs qui ne sont pas conformes à la réalité, l’Etat provoque soit la pénurie, soit la rente car il décourage certains médecins et en encourage d’autres qui font revenir les malades plusieurs fois pour augmenter le nombre de prescriptions. En matière de santé, l’Etat s’est donné en France des pouvoirs qu’il n’est pas capable d’exercer. C’est cet engrenage qu’il faut casser.

La vie de bureau

Et si, suite au virus et à l'arrivée massive du télétravail, la vie de bureau nous manquait ?

Dans mon ancienne vie, j’étais toujours exaspérée par des sermons du genre “Personne n’a jamais dit sur son lit de mort : J’aurais aimé passer plus de temps au bureau”. Je comprends maintenant pourquoi cela m’agaçait tellement. Exprimer le souhait de passer plus de temps au bureau est une chose tout à fait raisonnable quand vous approchez de votre dernier soupir. J’ai passé 35 années riches et heureuses dans des bureaux. Je crains que mes enfants n’aient pas cette chance.
Le bureau a été un pilier de ma vie. Il m’a non seulement fourni un lieu de travail et de la matière pour des articles, mais m’a aussi apporté une routine, une structure, des distractions, un but, de nombreux amis et un refuge en cas de problème. C’était l’endroit où j’allais pour passer mes journées. Le bureau était mon point de repère.

2020/03/27

Boeing

Le conseil qui remercie le CEO et le chairman qui prend sa place.  Évidemment, le conseil n'était aucunement au courant de ce qui se passait.  Et le chairman se prend un salaire de $7M.

He dismissed concerns about the board’s decision to give him a $7 million bonus based in part on whether the Max returned to service. “The objective is to get the Max up safely,” he said. “Period.”  When asked why he didn’t elect to forgo his salary altogether, he said, “’Cause I’m not sure I would have done it.”

2020/03/10

La croissance à tout prix

M. Coallier importe les programmes de réduction de coûts qu’il a connus chez Molson. Dès 2013, il se fixe comme objectif des économies de 75 millions en 3 ans. D’autres suivront. Les objectifs sont atteints, voire dépassés. N’empêche, la rentabilité décroît inexorablement. « Ils avaient une vision expansionniste, a expliqué Maurice Doyon à La Presse en novembre dernier. Il y a eu un manque de focus sur les marges », a ajouté le directeur du département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval. En 2019, les excédents nets de 40 millions sont descendus au niveau d’avant l’achat de Davisco en 2014.
(Quel bilan pour Robert Coallier chez Agropur ?, La Presse +)

Belle visualisation

Visualisation du Devoir, selon les langues parlées à la maison.

2020/01/04